Primaires Républicaines: The Economist attend aussi un Troisième Homme
Après le Weekly Standard, c'est le célèbre hebdomadaire anglais The Economist, qui apporte sa pierre à notre édifice.
Dans notre "Post" du 4 décembre 2011, nous avions annoncé prudemment qu'il était "trop tôt" pour se risquer à un pronostic sur qui sera la candidat républicain à la Maison Blanche. Dans la foulée, William Kristol, directeur du Weekly Standard, éditorialisait dans le même sens.
Voici quinze jours, notre post du 22 décembre, soulignait le manque d'enthousiasme des républicains devant le panel des candidats déclarés et l'espoir entretenu par certains d'entre eux de voir arriver "un troisième homme"! Eh bien c'est ce même schéma que The Economist évoque dans son éditorial du 31 décembre 2011: "It's a sad commentary that this late in the day the "right republican" does not even seem to be running yet." "Il est triste de constater qu'à cette heure tardive le "bon républicain" n'est peut-être même pas encore entré dans la course."
Dans l'esprit de l'éditorialiste, les primaires républicaines peuvent déboucher sur un match nul. Echouer à désigner rapidement un vainqueur capable de rassembler son camp. Ce qui inciterait les grands absents du moment, Jeb Bush, Chris Christie ou Mitch Daniels, à entrer dans la bataille. Seul moyen d'éviter cet eccueil: que Mitt Romney, toujours en tête des sondages, mais incapable de susciter un ralliement massif, remporte les primaires de janvier (Iowa, New Hampshire, Caroline du Sud et Floride) et se projette immédiatement vers le scrutin de novembre.
Début de réponse dès ce soir...