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France-Amérique le blog de Gérald Olivier
3 novembre 2012

Elections Américaines: Dernière statistique avant le vote

Les chiffres du chômage sont tombés ce vendredi 2 novembre, livrés par le Bureau of Labor Statistics. Ils révèlent un taux de chômage de 7,9% et 171 000 créations d’emplois au cours du mois écoulé.
Chacun peut les lire dans le sens qu’il souhaite.

chomage US taux 2008-2012
Pour Barack Obama ces chiffres sont bons. Le nombre de créations d’emplois est en augmentation. Il n ‘y en avait eu que 114 000 en septembre et 148 000 en août. Des chiffres d’ailleurs récemment révisés à la hausse.  Signes que la reprise économique s’accélère et que l’Amérique sort, lentement, de la crise.

Pour Mitt Romney ces chiffres sont mauvais. En tous les cas insuffisants. Car pendant que 171 000 nouveaux emplois étaient créés, 170 000 autres étaient perdus. Ce qui explique d’ailleurs que le niveau du chômage soit en très légère hausse, +0,1%,  par rapport au niveau du mois de septembre. Ce chiffre est désormais plus élevé qu’il n’était quand Obama est entré à la Maison Blanche, 7,9% contre 7,8%. Une différence marginale, certes, mais  qui autorise le camp Romney à affirmer que l’Amérique ne va pas dans la bonne direction.

chomage U
Ces chiffres constituent la dernière statistique nationale avant le vote. Ils ne permettent pas de faire pencher la balance dans un sens ou l’autre et laissent les candidats, et les électeurs, sur leurs positions.
Le résultat du scrutin sera  donc déterminé par la mobilisation, et les convictions personnelles des indépendants et indécis. Sur le premier point,  Obama et les démocrates ont l’avantage, grâce à une base de militants très actifs et très bien organisés. Sur le second c’est encore Obama qui a l’avantage.  Parce qu’il est le candidat sortant. Sachant qu’il est plus facile de voter pour le candidat que l’on connait que pour celui que l'on ne connait pas. 

The-Economist cover nov 3 2012
C’est d’ailleurs la formule choisie par l’hebdomadaire britannique The Economist. Obama est « the devil we know »  (« le diable que l’on connait »), face à Romney, « the devil we don’t know » (« le diable que l’on ne connait pas »). http://www.economist.com/news/leaders/21565623-america-could-do-better-barack-obama-sadly-mitt-romney-does-not-fit-bill-which-one

A 72 heures du vote c’est toujours Barack Obama qui tient la corde. 

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