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France-Amérique le blog de Gérald Olivier
3 novembre 2020

Présidentielle US : Les Clés du Scrutin

 U

Nous y sommes ! Ce mardi 3 novembre les Américains éliront leur prochain président, Donald Trump ou Joe Biden.

 Joe Biden est le favori des sondages. Selon le site Real Clear Politics, qui rassemble l’information politique, le candidat Démocrate est crédité de 51% des intentions de vote contre 44% pour Donald Trump, soit une confortable avance de sept points. Pourtant ces derniers jours, les observateurs et sympathisants Démocrates sont apparus tendus, voire anxieux, alors que leurs homologues Républicains débordaient d’enthousiasme et d’énergie.

 C’est peut être un signe… Trois éléments récents demeurent :

 Un, l’écart dans les sondages entre les deux candidats n’a cessé de diminuer au cours des derniers jours.  Le phénomène avait déjà été observé en 2016.  Hillary Clinton, qui avait fait toute la campagne en tête, s’était vue rattrapée dans les derniers jours et coiffée sur le poteau. Les Démocrates craignent que ce scénario ne se répète. Au cours des dix derniers jours, de nouvelles révélations autour d’accusations de corruption pesant sur Joe Biden et son fils Hunter, ont affecté la campagne du candidat Démocrate. Dans le même temps, des statistiques économiques indiquant un rebond spectaculaire de la croissance américaine ont renforcé l’argument phare du président sortant, sa capacité à redresser l’économie.

Donald Trump thumbs-up

 Deux, les premières indications provenant des Etats où le vote est ouvert sont favorables aux Républicains.

2020 n’est pas une année comme les autres. Du fait de l’enjeu considérable de cette élection, de nombreux nouveaux électeurs se sont mobilisés. On s’attend à ce que la participation électorale batte des records. Plus de cent-cinquante millions de suffrages pourraient être exprimés contre centre-trente-et-un millions en 2016.  Du fait de la pandémie de coronavirus nombre d’électeurs ont choisi de voter par correspondance ou en avance, ce qui est autorisé dans presque tous les Etats.

 Au 1er novembre, quatre-vingt-dix millions d’électeurs avaient déjà voté. Certes, aucun bulletin n’a encore été dépouillé, et aucun ne le sera avant la fermeture des bureaux de vote sur la côte Est, le 3 novembre au soir, mais aux Etats-Unis lorsque les électeurs s’inscrivent sur les listes électorales ils doivent déclarer s’ils sont Républicains, Démocrates ou Indépendants.  De sorte que lorsqu’un électeur dépose son bulletin, on connaît son camp, à défaut de connaître son vote.

Joe Biden in his basement

 Traditionnellement les Démocrates votent en beaucoup plus grand nombre à l’avance et par correspondance que les Républicains. Parfois dans une proportion de deux contre un. Alors que les Républicains sont beaucoup plus nombreux à voter en personne le jour du scrutin. De sorte que tout le monde s’attendait à ce que les Démocrates soient beaucoup plus nombreux à voter dans les premiers jours que les Républicains. Or, ce n’est pas ce que l’on observe. Dans certains Etats clés, comme la Floride et la Pennsylvanie  les officiels Démocrates ont même lancé un cri d’alarme face à ce déficit de mobilisation.

 Ce qui nous amène à l’explication principale de la nervosité dans le camp Démocrate.  Le vote national n’est pas l’indicateur le plus important dans une élection présidentielle aux Etats-Unis. Le scrutin est indirect. Les votes sont comptabilisés Etat part Etat. Le vainqueur dans chaque Etat se voit attribué un nombre d’électeurs, correspondant à la délégation parlementaire de cet Etat, et siégeant au sein d’un « Collège électoral ». Ce sont ces électeurs qui déterminent le vainqueur final. Et il peut arriver que ce vainqueur final ne soit pas celui, ou celle, qui a remporté le plus de suffrages au plan national. Ce fut le cas en 2016, ainsi qu’en 2000 et à trois autres reprises au XIXe siècle. L’important est de remporter les fameux « Etats clés » (swing states en anglais).

Electoral-College-Map-GETTY

Les « swing states » sont les Etats dont on ne sait pas à l’avance qui l’emportera, du fait d’une répartition égale entre Démocrates et Républicains ; ou du fait d’un nombre d’indécis important ; ou encore d’un électorat volatile…

Dans de nombreux Etats, comme la Californie  ou New York, le résultat est connu d’avance, du fait de la domination d’un parti sur l’autre au sein de leur électorat. En Californie il faut remonter à 1988 et George Bush père pour voir le candidat Républicain l’emporter lors d’une élection présidentielle. A New York il faut remonter encore plus loin, 1984. Ces deux Etats voteront pour Joe Biden en 2020. Inversement la Louisiane, le Mississippi, l’Utah, l’Oklahoma, sont des bastions Républicains. Trump y sera largement en tête en 2020.

De sorte qu’il est possible de dresser la liste des Etats qui voteront pour l’un ou l’autre des deux candidats. Les Etats où le résultat n’est pas acquis sont les Etats clés.

Joe Biden peut ainsi compter sur un socle de 216 sièges au Collège électoral. Il s’agit des Etats suivants (le chiffre entre parenthèses correspond au nombre de sièges de cet Etat au Collège électoral): Californie (55), Colorado (9) , Connecticut (7), Delaware (3), Hawaïi (4) Illinois (20), Maine (3), Maryland (10), Massachusetts (11), Orgeon (7), New Jersey (14), New Hampshire (4), New York (29), Nouveau Mexique (5) Rhode Island (4), Vermont (3), Virginie (13), Washington  (12) plus le District Fédéral de Washington (3).

Donald Trump est certain de l’emporter dans au moins vingt-deux Etats lui donnant un score plancher au sein du Collège électoral de 181 sièges. Ces Etats sont : Alabama (9), Alaska (3),  Arkansas (6), Caroline du Sud (9), Georgie (18),  Idaho (4), Indiana (11), Kansas (6), Kentucky (8), Louisiane (8), Mississippi (6), Missouri (10), Utah (6), Dakota du Nord (3) , Dakota du Sud (3) , Montana (3), Nebraska (4) Oklahoma (7), Tennessee (11), Texas (38), Virginie de l’Ouest (5) Wyoming (3).

Electoral college results map 2016

A noter que certains observateurs, notamment chez les Démocrates, considèrent qu’une victoire de Donald Trump au Texas ou en Géorgie n’est pas garantie. Le président sortant ne disposant pas d’une avance suffisante dans les sondages pour se considérer comme à l’abri d’une mauvaise surprise. Soyons clair, si Trump s’avérait perdre l’un de ces deux Etats, sa victoire en deviendrait impossible. Le chemin qui peut mener Donald Trump à un second mandat à la Maison Blanche est étroit. Il ne lui autorise aucune erreur, ni défection de la part de son électorat. Une défaite au Texas, ou en Géorgie serait le signe, non pas d’une simple victoire de Biden mais d’une véritable « vague bleue » c’est-à-dire d’un triomphe des Démocrates.  Un tel cas de figure, bien que possible, n’est pas probable.

Les Etats clés sont donc les dix Etats restants. Par ordre alphabétique, il s’agit de l’Arizona (11), la Caroline du Nord (15), la Floride (29), l’Iowa, (6), le Michigan (16) , le Minnesota (10), le Nevada (6), l’Ohio (18), la Pennsylvanie (20), et le Wisconsin (10). Soit un total de 141 sièges au Collège électoral.

 Il faut 270 sièges (ou voix) au Collège électoral pour être élu.  Joe Biden n’a besoin que de 54 sièges pour l’emporter, alors qu’il en faut 89 à Donald Trump. La marge de manœuvre du président sortant est donc plus étroite.

 Voici une brève présentation de chacun de ces dix Etats.

L’ Arizona est un Etat semi-désertique du sud-ouest, situé le long de la frontière mexicaine, à l’est de la Californie. Il compte quinze millions d’habitants et connaît une forte croissante économique et démographique. Sa principale ville est Phoenix, sixième métropole des Etats-Unis. Longtemps bastion Républicain, les Démocrates n’ont cessé  d’y gagner du terrain lors des élections présidentielles. En 2012 Mitt Romney avait battu Barack Obama de six points, alors qu’en 2016 Donald Trump ne l’a emporté sur Hillary Clinton que de 3 points. Cette année les sondages donnent un point d’avance à Biden, mais l’Institut  Trafalgar (le seul qui avait correctement annoncé la victoire de Trump en 2016) donne Trump en tête de trois points.

 

La Caroline du Nord dispose de quinze voix au Collège électoral. C’est à la fois l’un des treize Etats fondateurs, et un Etat sécessionniste qui rejoignit la Confédération en 1861. Situé sur la côte atlantique dans la partie sud du pays c’est un ancien Etat esclavagiste qui compte une importante population noire (23% soit près d’un électeur sur quatre). Bastion conservateur, son vote est divisé du fait de l’adhésion massive des Noirs au parti Démocrate depuis les années 1960. Lors des présidentielles cependant, les candidats Républicains y réussissent bien. Romney l’emorta sur Obama en 2012 de deux points et Trump y devança Hillary Clinton de 3,6 points en 2016. Trump est donné très légèrement en tête.

Donald Trump supporters 2

 La Floride est un des plus gros enjeux, sinon le plus gros, de cette élection. C’est un Etat essentiel pour Donald Trump, qui peut difficilement se passer de ses vingt-neuf sièges au Collège électoral. Biden, par contre pourrait compenser une défaite en Floride par des victoires dans d’autres Etats (Wisconsin, Minnesota et Michigan).

La Floride compte vingt-et-un millions d’habitants. C’est un Etat à l’image de l’Amérique, contrasté, multi-ethnique et dynamique. La Floride est connue pour ses immenses plages, le Disney World d’Orlando, les saveurs latino-cubaines de Miami, sa population de retraités blancs, son secteur tertiaire, la base de Cap Canavéral, le circuit automobile de Daytona,  le centre de commandement militaire de Tampa Bay et le parc national des Evergaldes. Le gouverneur actuel et les deux sénateurs sont des Républicains.

Al Gore and George W

 La Floride est devenue un enjeu politique majeur des élections présidentielles depuis un quart de siècle. Tout a commencé en 2000 avec le scrutin le plus serré de l’historie des Etats-Unis entre George W. Bush et Al Gore, le dernier vice-président à s’être attaqué à la Maison Blanche. Bush l’avait emporté de 537 voix sur six millions de suffrages exprimés. Depuis les élections présidentielles y ont été décidées par 1% d’écart. Obama l’emporta sur Romney de 0,9% en 2012 et Trump devança Hillary Clinton de 1,2% en 2016.  Le résultat s’annonce encore une fois extrêmement serré, avec un léger avantage pour Trump qui est devenu en 2018 résident de cet Etat et dont la propriété familiale de Mar a Lago est située à côté de Palm Beach, station balnéaire très huppée.

 

 Iowa America's heartland

 L’Iowa est un Etat rural du Midwest. Ses trois millions d’habitants lui valent six sièges au Collège électoral. Son économie est basée sur l’agriculture intensive et notamment les exportations de soja. Ses électeurs ont été directement affectés par la politique agricole de Trump vis-à-vis de la Chine.

En septembre les deux candidats étaient donnés à égalité dans les sondages, avec 47% chacun. Depuis Trump a gagné un point quand Biden en a perdu six,. Le président sortant mène désormais 48 – 41 et une victoire de Trump dans l’Iowa ne fait plus guère de doute.  Ce qui n’a pas empêché le président d’y tenir une réunion de campagne le 1er novembre.

Iowa caucus

 Le Michigan sera un des baromètres de l’élection. C’est un Etat de la région des grands lacs dont la principale métropole est Detroit, capitale de l’industrie automobile américaine. Il appartient à la ceinture industrielle des Etats-Unis, jadis bastion d’une classe moyenne prospère, mais désormais qualifiée de « ceinture de rouille » tant ses industries sont vieillissantes et son économie en crise. Le Michigan compte treize millions d’habitants, dont 15% de Noirs concentrés sur Detroit.

De par sa population de « cols bleus », le Michigan est un bastion Démocrate. Il faisait partie de ce « mur bleu » (le bleu aux Etats-Unis est la couleur des Démocrates, le rouge étant celle des Républicains) sensé garantir sa victoire à Hillary Clinton en 2016. Donald Trump y créa la surprise en la devançant de quelques voix, grâce à la défection d’électeurs Démocrates. 2020 offrira l’opportunité de savoir si cette victoire était accidentelle ou le signe d’un réalignement de l’électorat.

hillary-clinton-concession-speech-2016

 Car les cols bleus du Michigan font partie de cette population à laquelle le parti démocrate a tourné le dos. La politique de désindustrialisation menée par l’administration Obama, l’ouverture à la Chine, ou au Mexique pour les produits manufacturés en vue de transformer l’économie américaine en une économie de services a considérablement appauvri ces foyers et certains d’entre eux ont embrassé la cause de Donald Trump désireux d’enrayer ce déclin programmé des industries lourdes.

En 2020 le Michigan s’est aussi opposé au président Trump sur la gestion du coronavirus. Son gouverneur, la Démocrate Gritchen Whitmer, a été une des plus farouches partisanes d’un confinement généralisé. Au grand dam des certains résidents du Michigan qui ont manifesté, parfois armés, mais jamais violemment, jusque sous ses fenêtres.

Les sondages donnent une avance de six points à Joe Biden, mais une surprise de taille n’est pas à exclure!  

1984 presidential election results map

 

Le Minnesota ne devrait pas être dans la balance. Cet Etat du Midwest, situé au-delà des grands lacs,  en bordure du Canada, est un bastion Démocrate. Aucun candidat présidentiel républicain ne l’a emporté depuis Richard Nixon en 1972. En 1984 lorsque Ronald Reagan avait été triomphalement réélu, il avait remporté tous les Etats, sauf un, le Minnesota, Etat natal de son adversaire Démocrate, le vice-président Walter Mondale.  En 2008 Barack Obama y avait triomphé de dix points face à John Mc Cain, 54% contre 44%. En 2012 l’écart avec Romney avait été plus serré, 52,7% contre 45% et en 2016 Clinton n’avait sauvé sa victoire que d’1,5%, 46,5% contre 45%. En 2020, Donald Trump et les Républicains estime qu’une victoire est possible.

Donald Trump law and order

Il existe des poches de soutien au président sortant. De plus le Minnesota a été particulièrement touché par les violences urbaines et les émeutes qui ont suivi la mort de George Floyd. L’électorat pourrait faire le choix de « la loi et de l’ordre » prôné par Donald Trump.

Le Nevada est un Etat à part. Sans équivalent dans l’Union. Il illustre à la fois l’utopie américaine et le rêve américain. Le Nevada est un désert que les Américains ont fait fleurir. La transformation de Las Vegas, sa grande métropole,  de capitale du jeu, sous emprise de la mafia, en un gigantesque parc d’attraction familial, devenu le terrain de jeu de la classe moyenne américaine, a attiré des milliers de travailleurs immigrés, d’Amérique centrale d’abord puis d’Europe centrale, après la chute du mur de Berlin. Le Nevada est ainsi devenu un des berceaux de l’Amérique de demain.  Le Nevada concentre une population jeune, indépendante, travailleuse mais concentrée dans des emplois peu qualifiés, et mal rémunérés. Du coup c’est un Etat qui a viré au bleu. Son esprit pionnier et indépendant susbsiste à travers certains particularismes (il n’y a pas d’impôt sur le revenu au Nevada et la prostitution est légale) mais le Nevada tend à rentrer dans le rang. Les six sièges qu’il possède au Collège électoral iront sans doute à Joe Biden.   

L’Ohio est un « must win » pour Donald Trump. Aucun président Républicain n’a été élu en ayant perdu dans l’Ohio. Si Trump ne gagne pas cet Etat, il pourra faire une croix sur son second mandat. Heureusement les chiffres lui sont favorables. En 2016, il a battu Hillary Clinton de huit points. Cette année les sondages le donnent à égalité avec Joe Biden, ce qui est à son avantage si l’on admet qu’il existe un « vote caché » en sa faveur (nombre d’Américains ont renoncé à se dire publiquement pro-Trump pour ne pas être la cible d’attaques).

L’Ohio est l’exemple type de l’Etat indécis. Ses électeurs ont voté deux fois pour George W. Bush en 2000 et 2004, puis deux fois pour Barack Obama en 2008 et 2012, avant de voter Trump en 2016. L’important est que les « Ohioans » ont la manie de toujours voter pour le vainqueur. D’ où l’importance de l’emporter.

Electoral college map result 2016

 

La Pennsylvanie est l’Etat qui a le plus mobilisé les deux candidats. Avec treize millions d’habitants,  il possède vingt sièges au Collège électoral. En 2016 Donald Trump fut le premier candidat Républicain à remporter cet Etat depuis Georges Bush père en 1988.

La Pennsylvanie, est un vieil Etat industriel a plusieurs facettes. Philadelphie, berceau des Etats-Unis et capitale coloniale possède une importante communauté noire. L’autre grande ville est Pittsburgh, jadis ville minière aujourd’hui reconvertie dans les services et les industries vertes. La Pennsylvanie est aussi un pays minier avec d’importantes réserves de gaz de schiste qui ont révolutionné son économie au cours des dix années écoulées. L’annonce par Joe Biden lors du dernier débat qu’il éliminerait les fuels fossiles a surpris tant cet aveu risquait de lui mettre à dos cet électorat. Donald Trump s’estime en mesure de rééditer sa victoire surprise de 2016. La veille du vote le Pittsburg Post-Gazette a endossé sa candidature pour sa gestion de l’économie, une première depuis Richard Nixon en 1972.

Le Wisconsin fut la plus grosse surprise de 2016. Hillary Clinton était tellement sûre de sa victoire qu’elle ne mit pas les pieds dans cet Etat une seule fois durant toute la campagne. Dans le mois précédant le vote, tous les sondages, sans exception, la donnèrent vainqueur. Et puis il y eut le scrutin et Trump l’emporta de 0,7% ! Les Démocrates semblent avoir appris de cette erreur et cette fois Joe Biden a rendu plusieurs visites aux habitants de cet Etat du nord, coincé entre le Minnesota et le Michigan. Il y est donné en tête.

Le 3 novembre au soir Biden peut sceller son élection avec des victoires au Nevada (6), dans le Minnesota (10), Wisconsin (10),  le Michigan (16) et la Pennsylvanie (20).

De son côté, Donald Trump devra donc emporter l’Iowa (6) et l’Arizona (11), la Caroline du Nord (15) et la Floride (29), l’Ohio (18) et l’un des quatre Etats du nord-ouest (Pennsylvanie, Michigan, Wisconsin ou Minnesota). Cela lui donnerait entre 90 et 99 sièges supplémentaires soit une majorité de 1 à 10 sièges au Collège électoral.  

Dans ce scénario la Pennsylvanie devient l’Etat de tous les enjeux car c’est lui qui fait la différence.

 

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Commentaires
R
Voir l'intégrale de la vidéo TVLibertés du 07/11/20.<br /> <br /> <br /> <br /> Le sens de la mesure et la connaissance du dossier : Gérald Olivier, l'un des très rares intervenants francophones hors doxa journaleuse à la hauteur des évènements de cette élection.<br /> <br /> <br /> <br /> Roland Paingaud rue des Ecuries 04320 ENTREVAUX
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B
Bonjour monsieur Olivier,<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Avez-vous sil vous avez le temps un carte prévisionnel de resultats de sur college electorale de se soir? <br /> <br /> Pouvez-vous me donnée si-vous plait le lien qui demontrer et indique le poursnetage precise que des personne sonder déclarent qu'ils soutienne Biden et mais qui vont voter finalement pour Monsieur Trump. <br /> <br /> Pouvez- vous me dire s'il y plus de votes par correspondence que de votes dans le bureau de votes , <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Bien cordialemtent. <br /> <br /> <br /> <br /> Bonne soirée et nuit electorale à vous. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Bourjaillat Solal.
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