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France-Amérique le blog de Gérald Olivier
11 novembre 2022

Midterms USA: Vrais succès et fausses menaces contre la Démocratie

 Ron De Santis

Les élections de mi-mandat viennent d’avoir lieu aux Etats-Unis. Trois  observations s’imposent. Un, elles ont été remportées par le Parti Républicain. Deux, la démocratie américaine est bien vivante, et absolument pas menacée par les candidats pro-Trump. Trois, les cartes sont rebattues en vue de l’élection présidentielle de 2024.

 Revenons sur chacun de ces points. Tout d’abord les résultats.

MIdterms Congress

 La « vague rouge » (c’est à dire une large victoire du parti Républicain) annoncée dans les médias et crainte par les démocrates, ne s’est pas matérialisée. Les chroniqueurs se sont empressés de conclure à un échec Républicain. C’était aller trop vite en besogne et surtout oublier l’essentiel. A savoir que les Républicains ont bien repris le contrôle de la Chambre et peut-être du Congrès, c’était leur objectif initial. Ils ont aussi connu des résultats très satisfaisants dans les élections locales. Leur victoire n’a pas l’ampleur que certains prédisaient mais elle est bien là.

midterms 2022 ballot box

 Alors que le dépouillement, et parfois les recomptes, se poursuivaient dans plusieurs Etats et contés, du fait d’écarts très faibles entre les candidats, les Républicains ont passé la barre des 218 sièges remportés à la Chambre des représentants, tôt dans la matinée du jeudi 10, leur assurant la majorité dans cette enceinte.  Au Sénat ils avaient 49 sièges acquis, avec trois sièges encore incertains dans les Etats d’Arizona, de Géorgie, et du Nevada. Remporter deux de ces trois sièges suffirait à leur donner la majorité absolue. C’est parfaitement envisageable. Dans le Nevada, le candidat Républicain était en tête. En Géorgie, les électeurs viennent de réélire le gouverneur républicain, Brian Kemp avec 54% des suffrages. Si les Républicains mobilisent ces mêmes électeurs en faveur de leur candidat sénateur Herschel Walker à l’occasion du troisième tour de scrutin, prévu le 6 décembre, ils emporteront ce siège. Ce n’est pas fait, mais ça n’a rien d’impossible.

warnock-walker

 Dès lors ils auront repris le contrôle des deux chambres du Congrès et bel et bien atteint leurs objectifs. Parler de « défaite » est très exagéré. D’autant que les Républicains ont largement emporté le vote populaire. Au nombre total des suffrages exprimés ils devancent les démocrates de six millions de voix, 50 millions contre 44 (pour les électons à la Chambre). Simplement, ils ont parfois perdu de très peu, et gagné de beaucoup ailleurs. Du coup, l’écart de voix ne s’est traduit que par un petit nombre de sièges gagnés.

 Les Républicains ont remporté des succès notables dans deux Etats, New York et la Floride.

Midterms 2022 Hochul Zeldin

 A New York, bastion démocrate, ils ont repris quatre sièges, sur vingt-six. En 2020 ils en avaient déjà gagne deux. Le rapport de force dans cet Etat est de quinze sièges aux Démocrates, contre onze aux Républicains. Il était de vingt-et-un contre cinq il y a seulement quatre ans… Quant au poste de gouverneur, il est certes revenu à la démocrate sortante Kathy Hochul, mais son challenger Républicain Lee Zeldin a fait mieux que se défendre. Il est parvenu à moins de cinq points et trois cent mille voix de son adversaire. En 2018, le Démocrate Andrew Cuomo avait gagné avec vingt-trois  points d’avance (59% contre 36%) et 1,4 millions de voix de plus ! La progression des Républicains est spectaculaire et pourrait faire de New York un « swing state », Etat décisif, lors de la prochaine présidentielle.

Florida lifestyle

 Succès encore plus spectaculaire en Floride. Et s’il faut désigner un grand vainqueur pour le scrutin du 8 novembre, il s’agit sans conteste de  Ron DeSantis, le gouverneur Républicain de cet Etat à la pointe sud-est des Etats-Unis. DeSantis a été réélu avec près de vingt points d’avance (59% contre 40%) sur son challenger Démocrate Charlie Crist. Voici encore quelques temps la Floride était un « swing state »,  un Etat décisif où les deux partis étaient à égalité… A preuve le duel serré entre Al Gore et George W. Bush en 2000. Lors de la présidentielle de  2016 Donald Trump avait remporté cet Etat avec  seulement 1,2% d’avance,  et un peu plus de 3% en 2020. Cette fois DeSantis a creusé un véritable fossé entre lui et son adversaire.

Ron DeSantis & family

 Marc Rubio, sénateur Républicain  de Floride depuis 2011 a été réélu à un troisième mandat avec quinze points d’avance. Le second sénateur est aussi un Républicain, Rick Scott élu en 2018. A la Chambre, les Républicains ont gagné quatre sièges supplémentaires au sein de la délégation de Floride. Celle-ci compte désormais vingt Républicains pour huit Démocrates. La Floride n’est plus un « swing state ». Elle a résolument basculé en faveur du camp Républicain.

marco rubio

 A l’occasion les Républicains ont remporté un pourcentage record du ote hispanique. Plus de 40%. Jusqu’ici celui-ci était quasi monopolisé par les Démocrates. Pour la première fois de l’histoire récente, le comté de Dade, près de Miami, qui est prédominant hispanique, a voté majoritairement en faveur du candidat républicain. Une véritable révolution qui illustre un réalignement de cet électorat, avec des conséquences à l’échelle du pays..

 En Floride, et ailleurs, les électeurs se sont mobilisés en masse pour ce scrutin. Les mises en garde des Démocrates contre une suppression du vote par les Républicains, se sont révélés être une « fake news » de plus. Un fantasme pourtant repris par les médias dominants. De même que l’idée, poussée par l’administration Biden, selon laquelle la « démocratie était en jeu », et qu’un vote pour les candidats républicains était un vote pour la dictature…

Midterms democracy on the ballot

 Cela restera peut-être comme l’élément le plus marquant des « midterms 2022 » : la campagne  de diabolisation de l’opposition, menée par l’administration Démocrate, avec la complicité du Congrès et des médias.  

 Traditionnellement une élection de mi-mandat est un référendum sur la politique de l’administration au pouvoir. Les électeurs, souvent déçus par ceux qu’ils ont élus deux ans plus tôt, ont tendance à sanctionner le parti du président. Mais cela n’a pas été le cas cette année. Et pourtant les Etats-Unis vont mal. Voire très mal. Le bilan de l’administration Biden est désastreux. Tous les sondages ont souligné l’anxiété des Américains vis-à-vis d’une inflation record, d’une énergie insuffisante et hors de prix, d’une criminalité record, d’une immigration clandestine illégale record (5 millions de personnes rentrées illégalement en dix-huit mois), et d’une perte d’influence internationale considérable,

 Pourquoi et comment les Démocrates ont-ils réussi à si bien s’en sortir en dépit de ce bilan médiocre ? Réponse : parce qu’ils ont joué sur la peur, et mêmes sur les peurs, pour dissuader l’électorat indécis et indépendant de voter pour les candidats soutenus par Donald Trump.

Kori Lake with D

 Comme en 2020 la stratégie de campagne du parti démocrate a été centrée autour de la personne de Donald Trump présenté comme une « menace contre la Démocratie »! Alors même qu’il n’était candidat à rien ! Comme en 2020 les Démocrates ont agité l’image de l’ancien président comme un chiffon rouge, pour exciter leurs bases et effrayer les électeurs centristes.  Biden et ses conseillers, n’ont cessé de répéter que le mouvement « MAGA »  (  « Make America Great Again », slogan de campagne de Trump en 2016, devenu le cri de ralliement de ses supporters)  est en fait un ramassis d’extrémistes, de terroristes, et de suprémacistes blancs, prêts à sacrifier la démocratie américaine pour parvenir au pouvoir. Cela dépasse l’hyperbole politique pour verser dans la diffamation, mais qu’importe, la manœuvre a fonctionné.  Alimentée régulièrement par les audiences télévisées de la commission du Congrès sur les événements de 6 janvier 2021 (Une commission composée de sept démocrates, et de deux Républicains anti-Trump).

Joe Biden anger at MAGA and the Big Lie

 Joe Biden a lui-même utilisé son pupitre présidentiel pour attaquer l’opposition républicaine, comme aucun président ne l’avait encore fait avant lui. Le 1er septembre, Biden a tenu un discours effarant  à Philadelphie. Flanqué de deux Marines au garde-à-vous, et sous un éclairage rouge-sang, il a dénoncé tous les supporters de Donald Trump comme de dangereux extrémistes. « L’égalité et la démocratie sont assiégées… a-t-il dit. Donald Trump et les Républicains MAGA représentent une menace contre les fondements mêmes de notre démocratie… Ils embrassent une idéologie extrême… et ils sont une menace pour le pays.»

 Jamais encore un président n’avait ainsi diabolisé son opposition politique. Ni Barack Obama, ni Bill Clinton, ni Richard Nixon, ni même Abraham Lincoln dans des circonstances beaucoup plus tendues, n’avaient qualifié leurs opposants de « menaces contre la Démocratie ».  Biden n’a pas hésité à le faire, rejetant comme de dangereux extrémistes les soixante-et-onze millions d’Américains qui ont voté pour Donald Trump en 2020.

 A quelques jours du scrutin le président a renouvelé ses attaques. Prenant prétexte d’une agression dont venait d’être victime le mari de Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des Représentants. L’agresseur fut décrit dans les médias comme « militant de la cause MAGA », alors qu’il s’agissait d’un marginal, drogué, déséquilibré mental, militant de la cause nudiste, et supporter de Blakc Lives Matter, qui vivait dans un bus aménagé à Berkeley, la ville la plus à gauche des Etats-Unis…

Barack Obama aussi y est allé de son refrain « La démocratie est en jeu » a-t-il répété lors de ses réunions publiques. Repris en écho par les grandes chaines de télévision et les réseaux sociaux.

obama-fetterman midterms 2022

 Au-delà de Trump, les Démocrates ont attaqué les candidats Républicains sur la question de l’avortement. Ils ont exploité la décision de la Cour Suprême du mois de juin, qui a redonné aux cinquante Etats les prérogatives qu’ils avaient toujours eu sur cette question, pour faire croire que les Républicains allaient interdire l’interruption de grossesse. Ce n’est pas le cas. Ce n’était dans le programme d’aucun candidat. Et à l’heure actuelle l’avortement n’est interdit dans aucun Etat. Il reste légal dans les 50 Etats américain, avec certaines restrictions dans une vingtaine d’entre eux ! Mais là encore la peut a fonctionné. Alimentée par des fictions apocalyptiques sur une police de l’IVG…

Habitués à être pointés du doigt, dénoncés, harcelés par les médias,  pour leurs idées « politiquement incorrectes » les leaders du parti Républicains, n’ont pas répondu à ces attaques. Ils ont eu tort. S’il existe bien une menace contre la démocratie aux Etats-Unis, elle ne vient pas des Républicains,  mais bien plutôt de ceux qui détiennent aujourd’hui les leviers du pouvoir et qui les utilisent pour faire taire leur opposition, la décrédibiliser auprès de l’opinion, la poursuivre devant des magistrats aux ordres, réduire la liberté d’expression, restreindre les libertés publiques et, à terme, limiter l’offre politique aux seuls candidats à leur convenance.

 Aux Etats-Unis, ceux qui dénoncent des menaces contre la Démocratie sont en fait ceux qui veulent la contrôler pour se maintenir au pouvoir.

Une élection ne peut pas, par définition, être une menace contre la démocratie, puisqu’elle en est l’expression, et le citoyen doit rester libre, totalement libre, de son vote et de ses choix.  C’est précisément ce qu’avait recommandé Donald Trump le jour du scrutin.  « Aller voter pour le candidat de votre choix, mais allez voter.».

jOHN fETTERMAN

Au vu des résultats, Donald Trump sort affaibli du scrutin des « midterms ». Beaucoup de candidats Républicains se sont réclamés de lui et il a apporté son soutien à un grand nombre d’entre eux. Mais ils n’ont pas tous gagné. Certains ont même perdu de façon spectaculaire et surprenante tel le Dr Mehmet Oz en Pennsylvanie. Candidat sénateur il a été battu par John Fetterman un démocrate radical, victime d’un AVC au printemps qui l’a empêché de faire campagne et qui continue de le handicaper considérablement. Lors de l’unique débat de la campagne électorale Fettermann est apparu incapable de s’exprimer clairement et de développer un argument. En dépit de cela il a été élu… Comme si les électeurs avaient voté par défaut. C’est-à-dire contre son adversaire et non pas pour lui. Tout comme Joe Biden a remporté la présidentielle de 2020 parce que les Américains ont voulu voter « contre Trump !

election-2022-senate-pennsylvania-03683

Les médias se sont empressés de souligner cette défaite de l’ancien président, car elle le pénalise dans la perspective de l’élection présidentielle de 2024.

L’une des faiblesses des candidats républicains aura été leur incapacité à rassembler au-delà de leur base. Or les élections se gagnent toujours au centre. Certes il faut mobiliser sa base. Et personne ne le fait mieux que Trump. L’ancien président est toujours adulé par des millions d’Américains qui se rendent à ses meetings avec le même enthousiasme qu’il y a six ans. Mais il faut aussi aller chercher les Indépendants, les indécis, les centristes, voire les Démocrates déçus. C’est cela que beaucoup de  candidats Républicains n'ont pas réussi à faire. Dans le New Hampshire, Don Bolduc, un général en retraite au parler clair et franc, a mené une campagne tambour battant qui a laissé croire à sa victoire possible dans un Etat pourtant très à gauche. Mais a l’arrivée il a été distancé par sa rivale, la démocrate sortante Maggie Hassan. Bolduc a été rejeté par l’électorat centriste. Il a séduit, voire enthousiasmé,  l’électorat « trumpiste » mais personne d’autre.

Don Bolduc

C’est une leçon que les Républicains devront méditer en vue de la présidentielle de 2024. A l’heure actuelle Donald Trump demeure le favori pour remporter cette nomination.  Il souhaite ardemment prendre sa revanche sur 2020 et pourrait annoncer sa candidature très rapidement. Mais s’il apparaît qu’il n’est pas en mesure d’être élu, du fait du rejet qu’il suscite chez une majorité d’Américains, il y a fort à parier que le parti lui cherchera, le moment venu, un challenger. Ce dernier est tout trouvé en la personne de Ron DeSantis… On se dirige probablement vers une bataille fratricide au sein du camp républicain.

On se dirige vraisemblablement aussi vers une bataille interne chez les Démocrates. Car le président Biden sort renforcé du scrutin. Malgré son âge avancé, malgré sa fébrilité physique, malgré ses pertes de mémoires, malgré la confusion d’esprit qui semble l’habiter, malgré une totale absence de charisme, et malgré une popularité vacillante, il n’a pas été lourdement sanctionné par les électeurs. Il est donc en droit d’ambitionner un second mandat.

Joe Biden confused

C’est le cadeau empoisonné dont les Démocrates ne voulaient pas. Ils auraient préféré avoir un prétexte clair pour se débarrasser de lui dire « merci pour 2020 » , mais « non merci pour 2024 »  et passer le témoin à un membre de la nouvelle génération, tels Kamala Harris,  ou Pete Buttigieg… Ce n’est plus si facilement possible, la défaite en demi-teinte des démocrates montre que Biden conserve une capacité à rassembler les électeurs.  Eux aussi devront vraisemblablement passer par des élections primaires s’ils veulent un autre candidat.

Car si une revanche Biden-Trump serait pour les Démocrates l’occasion de répéter leur  prestation de 2020, un affrontement Biden-DeSantis aurait une issue fort différente.

 

 

 

 

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Commentaires
S
Merci pour cet article et votre travail de manière générale. Vous êtes le meilleur journaliste français en ce qui concerne la politique intérieure et extérieure américaine !<br /> <br /> J'ai acheté vos livres et me suis abonné au blog pour vous soutenir.<br /> <br /> Cordialement,
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K
Mes réflexions sur le scrutin :<br /> <br /> <br /> <br /> L’ancien joueur de football Gary Lineker disait : «Le football, ça se joue entre 2 équipes et à la fin, c’est toujours les Allemands qui gagnent ». Idem pour les élections nationales aux USA, Il y a les Démocrates et les Républicains et à la fin ce sont toujours les Dems qui gagnent. <br /> <br /> <br /> <br /> Cette règle s’applique surtout depuis 2016. Vous savez 2016, l’année où un businessman venu de nulle part leur a chipé la Pennsylvanie, le Michigan etc et s’est emparé de la Maison Blanche.<br /> <br /> <br /> <br /> Depuis, Biden a fait en 2020 plus de 80 millions de voix en restant dans sa cave et cette année, il gagne quasiment les Midterms (en temps normal, un mauvais POTUS au bilan calamiteux aurait pris une raclée aux élections intermédiaires).<br /> <br /> <br /> <br /> Après tout, si les électeurs en général et les électeurs républicains y trouvent leur compte. Les Républicains à Washington et dans beaucoup d’états sont soit complices, soit naïfs. Les Démocrates de leur côté se marrent. A ce rythme, les Républicains ne gagneront plus jamais une élection au niveau national.<br /> <br /> <br /> <br /> Pourtant pour gagner, ils savent ce qu’il faut faire. Ils connaissent les solutions. En fait, YAKA…<br /> <br /> <br /> <br /> ✅YAKA 1 = arrêter de se lamenter sur son sort et chercher les raisons du pourquoi du comment sur leur défaite, jouer hard ball avec les Dems et user des mêmes techniques de fraude. Frauder sur le vote anticipé, le vote par correspondance, ne pas se focaliser sur les ordinateurs.<br /> <br /> <br /> <br /> ✅YAKA 2 = une fois l’état sous contrôle GOP, repasser en mode démocratique et appliquer les règles qu’a imposées De Santis en FL après sa victoire en 2018 (vote par correspondance et anticipé limités, ID carte, publication rapide des résultats, police électorale etc.). Et ça marche, De Santis et Rubio ont été réélus avec près de 20 points d’avance, 4 districts Dem ont viré Rep.<br /> <br /> <br /> <br /> Tout le reste n’est que littérature. L’exemple à suivre De Santis. A bon entendeur…
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M
Bonjour, vous écrivez : "les Républicains ont passé la barre des 218 sièges remportés à la Chambre des représentants, tôt dans la matinée du jeudi 10". Ce n'est pas ce que je constate. Pour l'heure (samedi 12 nov), les républicains n'ont décroché que 211 sièges, hélas. Et l'écart va en s'amenuisant à mesure que les décomptes s'éternisent. No comment.<br /> <br /> https://www.foxnews.com/elections
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K
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> Pourquoi et comment les Démocrates ont-ils réussi à si bien s’en sortir en dépit de ce bilan médiocre ? Réponse : parce qu’ils ont joué sur la peur, et mêmes sur les peurs, pour dissuader l’électorat indécis et indépendant de voter pour les candidats soutenus par Donald Trump.<br /> <br /> <br /> <br /> NON, parce qu’ils ont FRAUDÉ <br /> <br /> <br /> <br /> Bien à vous
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K
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> « Pourquoi et comment les Démocrates ont-ils réussi à si bien s’en sortir en dépit de ce bilan médiocre ? Réponse : parce qu’ils ont joué sur la peur, et mêmes sur les peurs, pour dissuader l’électorat indécis et indépendant de voter pour les candidats soutenus par Donald Trump »<br /> <br /> <br /> <br /> Non, désolé parce qu’il ont FRAUDÉ <br /> <br /> <br /> <br /> Bien à vous
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