Etats-Unis : Les leçons de l’élection présidentielle : 1ere partie : Un triomphe et une revanche personnelle pour Donald Trump
Voici le premier d’une série de quatre articles sur les leçons du scrutin du 5 novembre, aux Etats-Unis. (A venir : 2e partie Le rejet de Kamala et la faillite des Démocrates ; 3e partie Un mandat pour le « trumpisme »; 4e partie: Réalignement électoral, virage à droite, et mort du "wokisme" )
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_edf88a_donald-trump-election-night-victory-20.jpg)
Tous les bulletins de vote ont été comptés. La victoire de Donald Trump est totale. A 78 ans l’entrepreneur Newyorkais a été élu pour la seconde fois président des Etats-Unis. Il a remporté le « vote populaire », c'est à dire le nombre total de suffrages, avec 76,5 millions contre 73,8 pour son adversaire démocrate, la vice-présidente sortante Kamala Harris. Cela lui donne une majorité aboslue de 50,2% contre 48,2 et 312 grands électeurs contre 226.
Donald Trump qui fut le 45e président des Etats-Unis de janvier 2017 à 2021, deviendra, à partir du 20 janvier 2025, et pour quatre ans, le 47e président.
C’est la deuxième fois seulement dans l’histoire des Etats-Unis qu’un président effectue deux mandats non consécutifs. Le premier fut le démocrate Grover Cleveland président de 1885 à 1889 et de 1893 à 1897. Elu en 1884, Cleveland s’était incliné de justesse quatre ans plus tard face au Républicain Benjamin Harrison. Il avait remporté le vote populaire mais avait été devancé au Collège électoral. En 1892 il avait pris sa revanche face à ce même Harrison, le devançant de trois points au vote populaire et de plus de cent Grands Electeurs…
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_469d79_grover-cleveland-1.jpg)
Cette fois, Donald Trump se destinait à affronter le président Biden, qui l’avait battu en 2020, à l’occasion d’une élection marquée par de multiples soupçons de fraudes et dont il avait refusé de reconnaître le résultat. Mais c’est finalement à sa vice-présidente, Kamala Harris, qu’il fut opposé. Par une manœuvre sans précédent les Démocrates ont changé de candidat au milieu de la campagne. Joe Biden, bien que vainqueur des primaires démocrates fut contraint de se retirer à la mi-juillet, sous la pression de l’état-major du parti et des élus Démocrates du Congrès, inquiets de voir sa cote s’effondrer dans les sondages sous l’impact d’un déclin cognitif avancé devenu indéniable…
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_caf93f_biden-debate-disaster-2024-2.jpg)
Cette élection est un tournant historique pour les Etats-Unis. Un moment charnière dont les historiens parleront longtemps. Elle a été l’occasion d’un réalignement de l’électorat derrière les Républicains et Donald Trump. Mais c’est d’abord une victoire personnelle pour Donald Trump, qui jouait très gros dans ce scrutin.
Donald Trump, que ses adversaires et beaucoup d’observateurs dans les médias et les milieux académiques, considéraient comme un « accident de l’histoire », est devenu une personnalité transformative de la société et de la vie politique américaines.
Lui dont tous les détracteurs, (Barack Obama, Nancy Pelosi, Elizabeth Warren, George Clooney et des dizaines d’autres) disaient avec un sourire de dédain aux lèvres « Il ne sera jamais président », aura finalement été élu président non pas une fois mais deux !
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_b036af_obama-press-conference-nov-14-2012.jpg)
Lui dont ces mêmes détracteurs avaient affirmé en 2016 qu’il était « illégitime », « pas à sa place » et « indigne de la fonction présidentielle », vient d’obtenir un mandat électoral pour relancer l’économie nationale et transformer la façon de gouverner et de faire de la politique. Avec comme objectif ultime de réconcilier l’Amérique avec elle-même et éliminer les divisions attisées depuis des décennies par les forces de gauche.
Par cette élection, Donald Trump est devenu l’homme politique américain le plus important de ce début de vingt-et-unième siècle. Son impact sur le pays va au-delà de l’impact qu’a pu avoir Barack Obama, le chouchou des élites et des médias.
Donald Trump a su écouter et comprendre les aspirations et les frustrations de millions de ses concitoyens, issus du pays profond ; des gens simples, composant une Amérique moyenne, de plus en plus ignorés des élites, voire ouvertement méprisés. Il a su leur proposer des réponses concrètes, qui les ont convaincus de le suivre dans une ambitieuse entreprise de restauration de la « grandeur » de l’Amérique.
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_858ab6_maga-enthusiasts.jpg)
Tout au long de ce chemin, Trump a fait preuve d’une persévérance et d’un aplomb à toutes épreuves, surmontant d’infinis obstacles dont deux tentatives d’assassinat.
Par cette victoire retentissante Donald Trump, vient d’arrêter net le déclin américain. Depuis plus de vingt ans le pays ne cesse de sombrer. Recul économique relatif au reste du monde, dont les fameux pays des « BRICS » (Brésil, Russie, Chine, Inde). Recul stratégique illustré par deux échecs majeurs en Iraq et en Afghanistan. Recul social précipité par la crise des opioïdes dans l’Amérique rurale et la prolifération des sans-abris dans l’Amérique urbaine. Recul culturel illustré par la montée du « wokisme » et l’emprise croissante de l’idéologie LGBT sur l’éducation.
Donald Trump est la personnification du sursaut américain. Alors que trois Américains sur quatre estimaient, avant le scrutin, que le « pays va dans la mauvaise direction », Donald Trump vient de le remettre dans le bon sens, et de redonner espoir à ses concitoyens. Le pays profond est derrière lui pour la tâche qui l’attend à partir du 20 janvier 2025.
Cette victoire est donc d’abord la sienne. Elle apporte une satisfaction immense pour son âme de battant. Donald Trump risquait très gros dans cette élection. Il jouait sa réputation devant l’histoire. Serait-il reconnu comme un « gagnant » ou raillé comme un « perdant » ? Car une deuxième défaite présidentielle consécutive aurait scellé son destin et sa place dans l’histoire. Et il jouait sa liberté physique tout court face à des procureurs et des juges qui n’ont cessé de chercher à le mettre derrière les barreaux, peu importe le motif.
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_216d52_donald-trump-in-court-manhattan-trial.jpg)
Cette victoire est aussi une reconnaissance des réussites de son premier mandat et du bien fondé de ses recettes pour le redressement de l’Amérique. C’est une revanche formidable et un retournement de situation exceptionnel. Le plus grand « come-back » politique de l’histoire des Etats-Unis, selon J.D. Vance, colistier de Donald Trump et désormais vice-président élu.
Rappelons que Donald Trump fut poursuivi en destitution (« impeachment ») à deux reprises lors de son premier mandat. D’abord en 2020, pour une conversation jugée inappropriée avec le président ukrainien Volodymir Zelenski, puis en 2021, pour sa part de responsabilité dans l’assaut du 6 janvier contre le Capitole par des citoyens en colère. Dans les deux cas il fut destitué par la Chambre des Représentants, alors à majorité démocrate, puis acquitté par le Sénat. Mais jamais dans toute l’histoire des Etats-Unis un même président n’avait fait l’objet de deux votes en destitution.
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_5d2521_donald-trump-impeachment-trial-2.jpg)
Ses adversaires avaient deux objectifs en poursuivant ces procédures exceptionnelles. Un, abréger si possible son mandat. Deux, l’empêcher de se présenter à nouveau. Ils ont échoué. Toutefois Donald Trump a achevé son premier mandat dans la confusion, le chaos, la négation du résultat, le refus de reconnaître la légitimité du président élu et un isolement marqué au sein de son propre camp. Pour beaucoup, le Donald Trump de janvier 2021 était un homme politiquement fini, un président désavoué par les électeurs et marqué du sceau de l’échec et de l’amertume. Seule sa base la plus fidèle vit en lui une victime du système, un Don Quichotte vaincu par un appareil d’Etat subversif au service de l’intérêt de quelques minorités agissantes.
Dix-huit mois plus tard, à l’occasion des élections intermédiaires du 8 novembre 2022, Donald Trump et les Républicains escomptaient se refaire une santé. La politique de l’administration Biden-Harris avait plongé l’Amérique dans le chaos et le marasme. Des immigrants clandestins venus du monde entier entraient dans le pays par milliers tous les jours profitant d’une frontière avec le Mexique laissée sans protectoin; les restrictions énergétiques liées à la « nouvelle donne verte » (« green new dealé ») et la lutte contre le changement climatique avaient entrainé une explosion du prix du carburant doublé d’une pénurie; les dépenses inconsidérées du gouvernement fédéral avaient déclenché une spirale inflationniste ; enfin le retrait chaotique d’Afghanistan et la faiblesse affichée des Etats-Unis sur la scène internationale, avaient renforcé les adversaires des Etats-Unis et incité la Russie à envahir l’Ukraine, précipitant l’Europe, et le monde vers une possible troisième guerre mondiale…
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_271d78_illegal-immigration-2024-border-crisis.jpg)
Tout le monde s’attendait à ce que les électeurs sanctionnent massivement les Démocrates. Mais cela ne s’était pas produit. La large victoire annoncée des Républicains ne s’était pas matérialisée. Il n’y avait pas eu de raz de marée rouge. A peine une vaguelette. Et Donald Trump s’était vu attribué la responsabilité de cet échec. Les candidats qu’il avait soutenus étaient trop radicaux, pas assez professionnels. Les juges qu’il avait nommés à la Cour Suprême avaient permis d’invalider la décision Roe vs Wade de 1973 ayant légalisé l’avortement aux Etats-Unis et les électeurs faisaient payer aux Républicains la responsabilité de ce qui était dénoncé comme une régression sociale. Lui-même avait perdu sa touche magique, disaient les médias. L’Amérique s’était fatiguée de son personnage.
Imperturbable, Donald Trump avait annoncé dans la foulée qu’il briguerait à nouveau la présidence en 2024.
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_a2d81b_donald-trump-2024-announcement-2.jpg)
L’annonce était venue le 15 novembre 2022. Et elle n’avait suscité aucun enthousiasme au-delà de sa base. Le camp Républicain semblait soudain atteint de « Trump fatigue ». Ses leaders étaient prêts à tourner la page. D’ailleurs dans la foulée de cette annoncé près d’une dizaine d’autres candidats entraient également en lice, dont des ténors du parti comme Ron De Santis, gouverneur de Floride, Nikki Haley, ancienne ambassadrice à l’Onu, Mike Pence, l’ancien vice-président de Trump, désormais en froid avec son ex-patron, et des inconnus comme Vivek Ramaswami, homme d’affaires devenu milliardaire. A l’évidence Trump ne faisait plus peur. La bataille pour sa succession était engagé chez les Républicains.
C’est le moment que les Démocrates ont choisi pour utiliser les tribunaux afin de mettre Trump définitivement hors-jeu. Une série d’inculpations et d’enquêtes spectaculaires étaient diligentées contre lui. Dès le printemps le procureur de Manhattan, Alvyn Bragg avait inculpé Donald Trump de trente-quatre délits pour falsification de ses comptes de campagne de 2016. Le 8 août sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, avait fait l’objet d’un raid armé du FBI, dans le cadre d’un litige sur sa rétention de documents classifiés. Les agents avaient tout fouillé jusqu’aux sous-vêtements de son épouse Mélania, l’ex-première dame. Le 14, la procureur du comté de Fulton en Géorgie, Fani Willis, l’avait inclupé, ainsi que dix-huit « co-conspirateurs » pour crimes en bande organisée en lien avec sa tentative d’inverser le résultat du scrutin présidentiel de 2020 en Géorgie. Fin septembre, la procureur de New York, Letitia James avait intenté un procès à toute l’organisation Trump pour fraude fiscale. En tout 91 chefs d’inculpations étaient prononcés contre Trump qui risquait des centaines d’années de prison…
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_92c411_donald-trump-mar-a-lago-raided.jpg)
Enfin, le 18 novembre, soit trois jours après l’annonce de sa candidature par Donald Trump, le ministre de la Justice de Joe Biden, Merrick Garland, nommait un procureur indépendant pour enquêter sur les événements du 6 janvier.
De tous les coins du camp Démocrate le message était le même : « Get Trump » ! Il s’agissait de « se faire » l’ancien président. D’obtenir sa condamnation en justice, comme un trophée de guerre et de l’empêcher de briguer à nouveau un mandat politique… S’il était possible de l’humilier publiquement au passage, de lui prendre sa fortune, de confisquer ses bien et de le mettre en prison, ses adversaires n’en seraient que plus satisfaits.
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_18ac87_merrick-garland.jpg)
Les observateurs ne donnaient alors pas chère de la peau de Trump. Très peu s’interrogeaient sur l’évidente instrumentalisation de la justice par l’administration au pouvoir aux dépens d’un adversaire politique. Au contraire, les médias dominants reprenaient les accusations portées contre Trump, conduisaient son procès sur les écrans, et prononçaient à l’avance sa condamnation… Jamais un ancien président n’avait été traité de la sorte et encore moins un possible candidat à la Maison Blanche.
Surprise cependant, ces inculpations multiples ne parvenaient pas à faire pâlir l’étoile de Trump aux yeux de ses supporters. Au contraire. Ceux-ci se sentaient comme galvanisés de soutenir un personnage qui avait fait vœux de renverser le système et qui, pour cela, se voyait persécuté par le système.
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_63e1db_jack-smith.jpg)
Ce fut le début de sa renaissance. Le premier signe de ne surtout pas enterrer Trump politiquement. Le second fut son survol de la primaire républicaine. Largement en tête dans les sondages, Trump refusait de participer aux débats télévisés avec ses challengers. En janvier 2024 il remportait le caucus de l’Iowa, premier scrutin traditionnel des primaires, puis l’élection du Nevada, de Caroline du Sud et du Michigan. Après moins de cinq scrutins, l’affaire était entendue. Trump serait à nouveau, comme en 2016 et en 2020, le candidat du parti républicain à la Maison Blanche. Plutôt que de spéculer sur sa victoire les médias s’interrogeaient sur qui serait son colistier…
Le troisième signe de sa soudaine résurgence fut la réaction de l’électorat aux procès intentés contre lui. A partir du 15 avril 2024, en pleine campagne des primaires, l’ancien président se retrouvait retenu dans une salle d’audience de Manhattan face à un juge hostile et un procureur en croisade. Au bout de cinq semaines d’un procès à sens unique, Trump était jugé coupable des trente-quatre chefs d’accusation portés contre lui le 30 mai. Il devenait le premier président des Etats-Unis à être un criminel condamné en justice.
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_17656d_alvin-bragg.jpg)
Mais loin de voir l’électorat se détourner de lui pour ces condamnations, on assistait au contraire à une montée de Donald Trump dans les sondages d’opinion. Les Américains étaient en train de prendre fait et cause pour le « repris de justice » Donald Trump. Son « mug shot », c’est-à-dire, sa photo d’inculpé était réimprimée et vendue à des milliers d’exemplaires alimentant les caisses de sa campagne. L’électorat américain était en train de se retourner massivement contre une justice inique et aux ordres. L’échafaudage judiciaire minutieusement construit par les Démocrates pour disqualifier Trump était en train de le transformer en héros d’une grande rébellion populiste. Le rejet du système était flagrant. Entre faire confiance à Trump ou faire confiance à la justice les électeurs avaient choisi Trump. Un désaveu cinglant pour l’administration et les autorités démocrates.
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_494d5f_donald-trump-mug-shot.jpg)
Le parti pris, la corruption et la partialité de la justice américaine à l’encontre de Donald Trump en particulier et des Américains conservateurs en général étaient en train d’éclater au grand jour. Il était clair que pour une majorité d’électeurs la démocratie américaine avait été dévoyée par une justice partisane et aux ordres, vouée à nuire à tous les opposants du régime démocrate, en particulier les Républicains et les « trumpistes » en leur sein. Dans la bouche de Trump cela devenait un slogan « Ce n’est pas à moi qu’ils en veulent, c’est à vous, mais je suis sur leur chemin. ».
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_c29a34_donald-trump-popular-rally-2024.jpeg)
L’idée que Trump put représenter une menace contre la démocratie venait d’être mise cul par-dessus tête. La démocratie était déjà détournée, abusée, manipulée. Trump n'était pas la menace, c’était le sauveur.
Et s’il fallait un rayon de lumière divine pour illuminer cela il survint le 13 juillet avec une tentative d’assassinat contre lui, où il s’en fallu de quelques millimètres qu’il ne perde la vie. Lors d’une réunion publique en plein air à Butler, en Pennsylvanie, plusieurs coups de feu furent tirés contre Trump, dont l’un le blessa à l’oreille. Un spectateur fut tué avant que le tireur ne soit abattu par un agent de sécurité.
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_dbb01b_donald-trump-butler-assassination-atte.jpg)
Certains supporters de Donald Trump, en particulier les chrétiens fondamentalistes, virent dans cet incident tragique un message divin. Dieu avait épargné leur chef pour qu’il accomplisse sa mission, sauver l’Amérique de tous ceux qui s’acharnaient à la détruire, de l’extérieur et de l’intérieur…
La fin de la campagne était l’occasion de multiples coups d’éclat médiatiques. Trump monopolisait l’attention et raillait ses adversaires. Parce que Kamala Harris s’était vantée d’avoir travaillé chez Mc Donald’s – sans jamais en apporter la preuve – Trump endossait un tablier pour remplir des cornets de frites et servir des clients à une « drive up window ». La vidéo devenait virale.
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_684b86_donald-trump-at-mc-donald-s-2024.jpg)
Quand le président Biden insultait la moitié des Américains en traitant les supporters de Donald Trump « d’ordures », Trump endossait un gilet d’éboueur et se faisait photographier au volant d’une benne à ordure. Coup de com de génie. « Quand nos adversaires nous insultent il faut porter leur mépris comme un badge d’honneur », disait Steve Bannon, allié de Trump de la première heure. Trump a retenu et appliqué la leçon.
/image%2F0405866%2F20241118%2Fob_d4e449_donald-trump-garbage-truck-stint.jpg)
Il a aussi ajouté, à l’adresse de Biden, de Kamala Harris et des Démocrates : « On ne peut pas diriger l’Amérique si on n’aime pas les Américains. »
Trump aime l'Amérique et le peuple américain. Les électeurs l’adorent en retour. Les Démocrates, au contraire, sont en conflit de plus en plus ouvert avec l’Amérique, son histoire et son identité. Ils viennent de payer le prix de cette détestation en étant massivement rejetés par les électeurs.
A suivre 2e partie Le rejet de Kamala Harris et la faillite des Démocrates