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France-Amérique le blog de Gérald Olivier
4 mars 2025

Etats-Unis – Ukraine : Causes et Conséquences d’un Clash spectaculaire.

Le 28 février, Volodymir Zelenski, le président ukrainien, était à la Maison Blanche pour signer un accord commercial avec les Etats-Unis. Accord préalable au lancement de négociations de paix avec la Russie, sous médiation américaine. Mais sa rencontre avec Donald Trump, dans le bureau ovale, en présence des principaux membres du cabinet, et devant les journalistes, a dégénéré en un affrontement verbal sans précédent.

Zelenski a reproché aux Américains de trop faire confiance à Vladimir Poutine et d’accepter le narratif russe quant à la responsabilité du conflit. Cela lui a valu d’être pointé du doigt par JD Vance pour son ingratitude vis-à-vis des Etats-Unis qui le soutiennent depuis plus de trois ans. Donald Trump a renchéri en soulignant que l’Ukraine était en très mauvaise posture et devrait accepter gracieusement l’aide américaine au lieu de faire monter les tensions: « Vous ne pouvez rien demander… vous n’avez aucune carte en main… Vous êtes en train de jouer avec la troisième guerre mondiale ! » a notamment dit le président américain.

Du coup, la visite de M. Zelenski a été écourtée et l’accord commercial n’a pas été signé. Depuis les télévisions et réseaux sociaux repassent en boucle les images et les propos les plus virulents d’un clash diplomatique aussi spectaculaire qu’inédit. Trump est accusé d’avoir délibérément humilié son invité, d’être un mafieux, d’abandonner l’Ukraine, d’être un allié douteux et de rallier le « camp du mal ». Tout le monde ou presque s’est accordé pour condamner cette humiliation d’un allié qui conduit depuis trois ans la lutte héroïque de son peuple pour sa survie, après avoir été envahi par son puissant voisin aux visées impérialistes…

Mais ces analyses  - qui tiennent surtout de l’anti-trumpisme habituel des médias - ne tiennent compte ni du déroulement de la rencontre, ni des événements qui l’ont précédée. Surtout, ces commentaires passent à côté du point le plus important : à savoir que Donald Trump n’avait pas intérêt à un tel clash. Il en est la victime pas l'auteur. Cette altercation le prive d'une victoire politique importante à la veille d'un discours devant le Congrès. Et elle repousse la possibilité d’une paix en Ukraine, à laquelle il tient, ne serait-ce que parce qu’il l’a promise à ses électeurs.

En fait cette joute verbale dans le bureau ovale, est l’aboutissement d’une montée des tensions entre Kiev et Washington observée depuis le retour de Trump à la Maison Blanche et le déploiement d’efforts par les Américains pour lancer une processus de paix entre la Russie et l’Ukraine. Comme si Zelenski, à la tête d’une Ukraine affaiblie, ne voulait pas de cette paix.

Retour sur les dernières semaines qui ont changé le monde.

Tout commence le 12 février. Ce jour-là, Pete Hegseth, le nouveau secrétaire à la Défense, est à Bruxelles, où il annonce à ses homologues européens que la perspective d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan n’est pas sur la table des négociations. C’est une ligne rouge pour Vladimir Poutine et les Américains sont disposés à la respecter.

Son annonce choque l’establishment diplomatique européen. C’est une concession gratuite à Moscou. Une munition gaspillée. Certains éditorialistes dénoncent aussitôt un alignement américain sur la Russie.

Le même jour, Scott Bessent, tout nouveau secrétaire au Trésor des Etats-Unis, est à Kiev. Il est venu rencontrer le président Zelenski pour obtenir sa signature à un accord commercial à long terme entre les Etats-Unis et l’Ukraine pour l’exploitation de gisements de minerais et de terres rares. Les Américains apporteraient les investissements et l’expertise en échange de 50% des revenus générés par ces exploitations.

Cet accord est capital aux yeux de Donald Trump et de sa nouvelle administration.

D’abord parce qu’il permettra aux Etats-Unis de récupérer au moins une parte des sommes dépensées depuis trois ans pour soutenir l’effort de guerre ukrainien. Trump parle de 350 milliards de dollars.  Le montant réel avoisine plutôt les deux cents milliards. Mais cela reste considérable.

 Ensuite parce qu’il créera un lien économique durable entre les deux pays, ouvrant la voie à la participation de dizaines de compagnies américaines à la reconstruction de l’Ukraine.

Enfin parce que la présence de compagnies américaines sur son sol sera, en elle-même, une « garantie de sécurité » pour l’Ukraine. Dans l’esprit de Donald Trump, la Russie réfléchira à deux fois avant de lancer une nouvelle attaque pouvant être perçue comme une attaque contre des intérêts américains.

Dans l’esprit de Scott Bessent cet accord était « gagnant-gagnant ». Il ne coûtait rien à l’Ukraine. Il lui apportait une aide pour se reconstruire et il l’ancrait un peu plus dans le camp occidental. En même temps, il donnait aux Etats-Unis accès à des gisements de terres rares,  dont leur industrie de haute technologie a besoin, et, par-là, justifiait auprès des contribuables les milliards de dollars prélevés dans leur poche et dépensé au profit de l’Ukraine. Surtout, cet accord démontrait qu’il n’y avait pas « l’épaisseur d’un papier à cigarette entre les Etats-Unis et l’Ukraine», selon les mots de Scott Bessent,  un élément capital pour convaincre les Russes de venir à la table des négociations.

Mais à sa grande surprise Zelenski rejeta l’accord. Non sans avoir fait attendre le dignitaire américain plus d’une heure, puis s’être opposé à lui, en privé, pendant quarante-cinq minutes d’une discussion houleuse. Bessent rentra à Washington les mains vides et vexé.

Deux jours plus tard, le 14 février Volodymyr Zelenski rencontrait le vice-président J.D. Vance et le secrétaire d’Etat Marco Rubio, en marge du sommet sur la sécurité à Munich. Le « deal » commercial proposé par Donald Trump était à nouveau à l’ordre du jour. Zelenski se montra plus réceptif mais affirma que pour signer il lui fallait l’aval du parlement ukrainien. La conclusion de l’accord fut donc repoussée une seconde fois.

Or le lendemain,  Zelenski  dénonçait la proposition américaine devant la presse, affirmant qu’elle « n’allait pas dans le sens de la souveraineté ukrainienne ». Marco Rubio en fut furieux. Ce n’était pas ce que Zelenski lui avait dit la veille et qu’il venait de communiquer au président.

Quelques jours plus tard, le 18 février une délégation américaine, composée de Marco Rubio, Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale et Steve Witkoff, l’émissaire spécial américain au Proche Orient, rencontrait une délégation russe emmenée par Seguei Lavrov, le ministre des affaires étrangères russe,  à Ryiad, en Arabie Saoudite. Personne d’autre n’avait été invité. Ni les Européens. Ni les Ukrainiens. Et pour cause ! Cette réunion n’entrait pas directement dans les pourparlers de paix. Elle avait pour objectif de rétablir certains canaux de communication entre la Russie et les Etats-Unis en vue de possibles négociations de paix…

Cela n’empêchait pas le président Zelenski de critiquer l’absence d’un représentant ukrainien à cette réunion. Il allait même plus loin, affirmant que le président Trump vivait « dans une bulle de désinformation russe ». Le président Trump lui répondait instantanément en le qualifiant de « dictateur », et en l’accusant d’avoir « déclenché la guerre ».  Pour Trump, Zelenski n’était rien d’autre qu’un « comédien au succès modeste » avec «  4% d’opinions favorables »…

Zelenski a, de fait, annulé les élections présidentielles prévues en Ukraine en 2024. Elu en 2019 son mandat de cinq ans est aujourd’hui expiré. Il se maintient au pouvoir via l’instauration de la loi martiale. Par contre, quelques soient les racines du conflit entre la Russie et l’Ukraine, les combats actuels ont débuté le 24 février 2022 par l’attaque non provoquée et l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le dernier agresseur est bien Moscou. Et Kiev sa victime.

En coulisses toutefois les négociations en vue de la signature de l’accord commercial se poursuivaient et semblaient avoir abouti. Zelenski avait signifie son intention de signer, mais souhaitait le faire en grande pompe à la Maison Blanche.

Rendez-vous était donc pris pour le 28 février.

Pour souligner la solennité de l’occasion, il avait été demandé à Zelenski de venir en costume-cravate et non pas dans son inusable treillis militaire noir. Mais le 28 au matin c’est bien en Zelenski tout en noir qui se présentait à la Maison Blanche. Trump préférait ironiser.  « Il s’est mis sur son 31 » dit-il aux journalistes.

Débutait alors une traditionnelle présentation de l’objet de la visite devant la presse, depuis le bureau ovale, les deux présidents assis côte à côte. A leurs propos, il apparut cependant qu’ils n’étaient pas dans le même état d’esprit. Tandis que Trump louait le courage des combattants et de la population ukrainienne, soulignait l’importance de la paix, détaillait l’intérêt économique et stratégique de l’accord à venir ainsi que ses relations encourageantes avec la Russie, Zelenski détaillait au contraire les exactions russes en Ukraine, les bombardements, les meurtres, les enlèvements, les instances de torture. Il invitait les Etats-Unis à être « très dur avec Poutine » qu’il qualifiait à plusieurs reprises de  « tueur » et de « terroriste ». Il signifiait aussi son intention de demander des « garanties de sécurités » supplémentaires.  

Les questions des journalistes étant principalement adressées à Donald Trump, Zelenski manifestait ouvertement sa désapprobation des propos du président américain par des signes de tête, puis il prenait la parole après le président américain pour donner sa version des faits ; une incorrection notoire au sein du bureau ovale où personne ne parle après le président sauf à y être expressément invité…

Néanmoins Donald Trump restait focalisé sur son message « J’ai consacré toute ma vie a négocier des deals… C’est ce que je fais… Cette situation est particulièrement difficile, et dangereuse, mais j’espère parvenir à une solution. Si nous ne trouvons pas de solution maintenant, il faudra attendre longtemps avant d’en trouver une… »

Puis venait la question d’un journaliste polonais adressée au président Trump: « Les Etats-Unis ont toujours été une force pour le bien, aujourd’hui certains disent que vous vous alignez trop sur la Russie, qu’est-ce que vous leur répondez. ? »

« Je parle aux deux camps, je ne m’aligne sur personne, en dehors des Etats-Unis…. Je ne peux pas dire ouvertement du mal de Poutine puis l’appeler au téléphone pour négocier, ça ne marche pas comme ça. »

J.D. Vance renchérissait en soulignant qu’après « trois années d’une présidence Biden qui n’a fait que parler fort sans agir, la diplomatie du président Trump a démontré son efficacité. »

C’est alors que Zelenski s’immisçait dans le débat avec une tirade sur la duplicité russe conclu par une question au vice-président :: « J.D., à quelle diplomatie faites-vous référence ?  »

« A la diplomatie qui peut sauver votre pays… »lui  rétorquait Vance. Avant d’ajouter : «  et respectueusement M. le président plutôt que de venir donner des leçons dans le bureau ovale de la Maison Blanche vous devriez remercier le président pour son implication et tout ce que les Etats-Unis ont fait pour votre pays. »

La réunion venait de basculer dans la récrimination. Mais Zelenski ne voulait pas en démordre. Les bras croisés sur sa poitrine il poursuivait : « Vous êtes protégé par un océan et pour l’instant vous n’avez pas ressenti les méfaits de la guerre, mais ça viendra, vous les ressentirez. »

« Vous n’en savez rien, coupait Trump, visiblement irrité. Ne nous dites pas comment nous allons nous sentir. Nous essayons de résoudre votre problème. Vous n’êtes pas en position de dicter comment nous allons nous sentir… Vous n’avez pas les cartes en main. »  

En quelques instants,  la conversation, qui avait été jusqu’alors tendue mais polie, était devenue hostile. Le président Trump accusait Zelenski de « jouer avec la 3e guerre mondiale ».. Zelenski tentait de se défendre, mais ses propos étaient inaudibles et ajoutaient plutôt à la cacophonie.  Les divergences de vue entre les deux présidents éclataient au grand jour. Jusqu’à ce que Trump tranche le débat :

« Je ne sais pas si ce deal va se faire… Il va falloir que les gens changent d’attitude… Je vous ai donné les moyens de jouer les gros bras, d’être un dur, mais sans les Etats-Unis, vous n’auriez pas ces moyens…. Votre peuple est très courageux mais si vous ne voulez pas de ce deal nous nous retirons et sans nous il faudra vous débrouiller seul, ce ne sera pas joli à voir… »

Pourquoi une rencontre qui aurait dû célébrer une coopération fructueuse à venir dans une Ukraine pacifiée a t-elle dégénérée en pugilat verbal?  Trois raisons viennent à l’esprit.

Un, Volodymyr Zelenski n’a pas compris, ou pas voulu comprendre, qu’il a en face de lui Donald Trump et non plus Joe Biden. De 2022 à 2024 l’administration américaine a soutenu l’Ukraine contre la Russie. Mais il s’agissait d’une autre administration. Celle de Joe Biden et des Démocrates. Leur but de guerre était d’affaiblir la Russie. Le secrétaire à la Défense Lloyd Austin l’avait reconnu en avril 2022 : « Nous voulons voir la Russie affaiblie au point où elle ne puisse plus menacer personne ». A partir de là, Zelenski pouvait demander, et obtenir, presque tout ce qu’il voulait. Mais ce temps est fini.

Donald Trump a fait campagne contre le financement de cette guerre par les Etats-Unis et pour une solution de paix. Il a même promis de « faire la paix en 24 heures ». En clair le « partenariat » dont Zelenski a profité pendant trois ans a pris fin. Depuis le 20 janvier 2025 Donald Trump ne voit plus les Etats-Unis comme « l’allié » de l’Ukraine contre la Russie mais comme un médiateur capable d’amener les deux camps à la table des négociations. A partir de là il estime justifié de faire des ouvertures à la Russie, tout en restant ferme avec l’Ukraine…

Trump pensait que Poutine serait difficile à motiver. Mais il découvre que Zelenski joue les récalcitrants. Or sans soutien américain Zelenski et l’Ukraine auraient été vaincus depuis longtemps. Pour Trump, Zelenski n’est pas en  position d’avoir des exigences et il devrait se montrer à la fois plus malléable et plus gracieux. D’où ses propos, plutôt brutaux pour ramener son invité à la réalité.

Deux Volodymyr Zelenski  n’a pas correctement évalué l’impact du leadership de Donald Trump ou a refusé de le reconnaître. Depuis trois ans les européens ont essayé d’amener la Russie à négocier. Sans succès. Mais dès l’élection de Trump, en novembre 2024,  les choses se sont débloquées. Tout comme cela a été le cas dans le conflit à Gaza. Trump estime avoir la capacité a faire bouger les lignes et il l’a démontré.

Il ne cesse de répéter que durant son premier mandat à la Maison Blanche, Vladimir Poutine n’a attaqué personne. Par crainte de représailles américaines. Trump considère que l’engagement des Etats-Unis dans un dossier est en soi une garantie de sécurité. Entendre Zelenski se plaindre de ce que Poutine viole régulièrement les cesser-le- feu et ne tient pas ses engagements, l’irrite car il estime qu’avec lui Poutine ne se comporte pas ainsi. Lui est un leader fort et respecté. Les autres, non !  

Trois, Volodymyr Zelenski n’a pas compris le sens, ni la portée de l’accord sur les minerais et terres rares qu’il était venu signer. Cette accord aurait lié les deux pays pour des décennies à travers des projets économiques communs. Il aurait facilité le redressement de l’Ukraine. Cet accord aurait enfin constitué une forme de garantie de sécurité permettant de contourner l’absence d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan, puisque cette perspective a été éliminée d’emblée.

La question finale est de savoir pourquoi Zelenski a adopté une attitude aussi défiante au sein même du bureau ovale. Alors que c’est lui qui avait insisté pour obtenir cette rencontre. Avait-il planifié de plaider sa cause devant les caméras et les électeurs américains pour convaincre son hôte? Si oui, c'était un très mauvais calcul. Trump n’est pas quelqu’un dont on force la main…

Avant sa visite à la Maison Blanche le 28 février, Zelenski a rencontré des élus démocrates du Congrès, dont le sénateur de New York Chuck Schumer et le sénateur du Connecticut Chris Murphy, deux partisans d’une poursuite de la guerre. S’ils ont conseillé à Zelenski de ne pas céder et de plaider sa cause en direct, ils ont été de mauvais conseil et ont causé un dommage considérable.

Car la conséquence immédiate du « clash » du bureau ovale est la suspension de toute discussion en vue d’une paix en Ukraine. Donald Trump est convaincus  que « Zelenski ne veut pas la paix ». A partir de là, engager des négociations est inutile.Il faudra « beaucoup de temps pour réparer le mal fait », a-t-il ajouté. Et il n’est plus acquis, à ce stade, que Zelenski soit l’homme de la situation.

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Commentaires
J
Je suis quand même un peu étonné que vous repreniez sans beaucoup de recul la vision, pour ne pas dire, la désinformation, de la Maison Blanche (jusqu'à reprocher au président d'un pays bombardé quotidiennement depuis trois ans... de ne pas mettre de costume !) alors que vous-même reconnaissez au moins implicitement que Zelensky a raison quand il rappelle "les exactions russes en Ukraine, les bombardements, les meurtres, les enlèvements, les instances de torture" comme la nécessité "d'être dur avec un notoire « tueur » et "terroriste" et donc de "garanties de sécurité supplémentaires". <br /> <br /> Mais surtout vous semblez trouver normal qu'en pleine guerre le chef du monde libre prenne le parti de nos ennemis et fustige nos alliés jusqu'à les accuser, faussement, d'être responsables de l'agression russe pour finalement, après la parution de votre billet, lui couper les vivres, l'armement et les renseignements, autrement dit de les mettre à genoux à la veille d'une négociation où ils jouent leur souveraineté, si ce n'est leur existence, pendant que l'autre camp continue à bombarder et n'est l'objet d'aucune exigence de concessions ! <br /> <br /> Et enfin concernant les ressources naturelles de l'Ukraine, vous présentez les propositions de Trump comme un accord gagnant-gagnant alors qu'il s'agit ni plus ni moins d'extortion puisque, sous la menace et une pression maximale, l'Ukraine seule se verrait payer l'équivalent de "réparations" pour une guerre qui lui a été imposée sans qu'aucune mention ne soit faite d'aucune exigence de réparations de la part de ses réels agresseurs, dont notamment les centaines de milliards d'avoirs russes saisis que personne ne veut toucher on se demande bien pourquoi ?
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V
Il y a des informations que personne n'a et qui expliqueraient les revirements et attitudes de Zelinsky, même si on peut conjecturer sans trop se tromper à partir de ce que l'on sait et peut supputer.<br /> Je pense que ce que vous écrivez à la fin, à savoir que Zelinsky a rencontré des représentants des démocrates est probablement un élément clé de compréhension.<br /> Dans 2 ans, c'est les midterms, et je pense que nombreux sont encore les démocrates et une partie de l'état profond à penser que Trump pourrait être empêché de gouverner à ce moment là, et que la politique de la continuation de la guerre pourrait se poursuivre comme avant.<br /> Le clan derrière cela est celui de la Destinée Manifeste et je pense qu'ils ne sont pas près de lâcher l'affaire, leur agenda millénariste.<br /> Mais contre eux, il n'y a pas que la Russie, il y a un gros os en la "personne" de la Chine, sans oublier dans peu de temps l'Inde...et l'alliance des BRICS !<br /> Où nous emmèneront ces fous, c'est la question des décennies à venir ?
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