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France-Amérique le blog de Gérald Olivier
16 janvier 2012

Primaires Républicaines : And then there were five…

 

A cinq jours du scrutin de Caroline du Sud il ne reste plus que cinq républicains en lice pour la nomination ! Jon Huntsman a  annoncé ce lundi 16 janvier qu’il quittait la course et soutenait désormais  la candidature de Mitt Romney. L’ex-gouverneur du Massachussetts se dirige vers un troisième succès en trois scrutins, ce samedi 21, et a pris une option  sur la victoire finale. Même si mathématiquement les jeux sont loin d’être faits.  

huntsman

Mormon (comme Romney), fils de diplomate, ancien gouverneur de l’Utah et ambassadeur dans plusieurs pays d’Asie successivement, Jon Huntsmann proposait un message pragmatiste et modéré. Il se faisait une gloire  d’avoir servi son pays indifféremment sous les administrations Bush et Obama. Son message n’a pas rencontré d’écho favorable chez les électeurs.

huntsman with obama

Depuis l’annonce de sa candidature le 21 juin 2011, Huntsman n’a jamais décollé dans les sondages. Il avait délibérément délaissé l’Iowa pour se concentrer sur le New Hampshire. Sa troisième place, avec 17% des suffrages, le 10 janvier,  fut honorable.  Mais pas suffisante pour déclencher la vague de ralliements espérée avant la Caroline du sud.

south carolina flag

Dans cet Etat, conservateur où les religieux évangéliques sont très présents, il n’avait pas grand-chose à espérer. Romney est également sur un créneau centriste et dans le parti républicain d’aujourd’hui il n’y a pas de place pour deux au centre.  Logiquement, Huntsman s’est effacé, estimant que sa candidature prenait des voix à Romney et prolongeait une bataille dont le seul bénéficiaire est finalement Barack Obama.

south-carolina-map

Sa décision laisse un peu plus le champ libre à Mitt Romney. Crédité de 30% des intentions de vote en Caroline du sud, et de près de 40% en Floride, l’ancien gouverneur du Massachussetts pourrait aligner un « petit chelem » en janvier. A savoir une victoire dans chaque scrutin.  

Mais le fait marquant demeure qu’il continue de gagner, en ayant contre lui 70% de l’électorat républicain. Et encore plus au sein des Tea Parties.  Judson Phillips, l’un des fondateurs  de ce mouvement radical, estime que, même si Romney obtenait la nomination, 40% des sympathisants des  Tea Parties ne voteraient pas pour lui en novembre. Parce qu’il n’y a pas de différence, dit-il, entre ses idées et celles d’Obama…

Romney doit donc maintenant convaincre ces militants radicalisés. Il s’y attelle. Nikki Haley, la gouverneur  de Caroline du  Sud élue en 2010 grâce au soutien de Sarah Palin et des Tea Parties, vient de se rallier à lui.

Romney and haley

Car de tous les candidats actuels il est le seul à pourvoir envisager de battre Obama.  La moyenne des sondages récents le donnait quasiment à égalité avec le président sortant, avec 46% d’intentions de vote chacun. Alors que Ron Paul accuse un retard de cinq points (47 contre 42) ;  Rick Santorum, de  neuf points (49 contre 40) ; Newt Gingrich de dix  (51 contre 41), et Rick Perry de douze points (51 contre 39).  

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