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France-Amérique le blog de Gérald Olivier
25 février 2022

Invasion de l’Ukraine : Sanction de la faiblesse de Biden

 Ukraine russian invasion 3

 Vladimir Poutine aurait-il envahi l’Ukraine si Donald Trump avait toujours été le président des Etats-Unis ? Outre-Atlantique la question est ouvertement posée. Avec invariablement la même réponse : probablement pas !

 « L’action militaire spéciale en Ukraine» (euphémisme du leader du Kremlin pour décrire l’invasion massive de son modeste voisin, pays indépendant et souverain) ordonnée par le président Russe, est une décision délibérée et préméditée, qui revient à Vladimir Poutine, et à lui seul. Mais cette décision a été grandement facilitée par la faiblesse affichée par les Etats-Unis depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche.

Ukraine russain invasion 2

 Au cours des douze derniers mois, les Etats-Unis ont perdu tout pouvoir de dissuasion dans leurs rapports avec la Russie. Les mises en garde et les menaces verbales du président Biden, ces dernières semaines, destinées à prévenir une invasion sonnent amèrement creux au regard de ce qui est en train de se passer sur le terrain.  Un vieil adage dit que « la faiblesse invite le mal ». Il vient à nouveau de se vérifier.

Ukraine russain invasion 1

 Cette invasion était évitable et n’aurait pas dû se produire. D’ailleurs sa violence et son envergure en ont surpris plus d’un. L’idée que le président Russe puisse décider de « passer à l’acte », comme disent les psychiatres d’un patient potentiellement dangereux, était inenvisageable il y a encore peu de temps. Parce que les risques militaire, économique et stratégique étaient importants et parce que ses arguments diplomatiques pouvaient encore être entendus. Tout a changé au cours de l’année écoulée. Aujourd’hui les Ukrainiens paient le prix de la faiblesse américaine, ainsi que du dédain de Washington pour les griefs (dont certains sont légitimes) de Vladimir Poutine.

Vladimir Poutine 3

 La faiblesse américaine, sur la question de l’indépendance des anciennes républiques soviétiques limitrophes de la Russie, n’est pas nouvelle. On en rencontre un premier exemple au mois d’août 2008 lors de l’invasion (éclair) de la Géorgie.

 La Maison Blanche est alors occupée par un George W. Bush en fin de mandat et à bout de souffle. La Guerre en Iraq qu’il mène depuis 2003, et qui devait être un triomphe de la liberté sur la dictature, du bien sur le mal, est en train de tourner au désastre. L’économie américaine vacille, déstabilisée par une crise des "sub-primes", qui menace le système financier international. Bush ne peut plus se présenter à la Maison Blanche. C’est un « canard-boiteux »,  comme disent les Américains, c’est-à-dire un président affaibli. Il gère les affaires courantes en attendant que son successeur annoncé, le démocrate Barack Obama, prennent les rênes.

Georgie president Saakashvili

 C’est le moment que la Russie choisit pour châtier le président géorgien Mikhaïl Shakasvilli qui a eu l’audace de vouloir être le maître sur tout son territoire et qui a évoqué l’adhésion de son pays à l’Otan. Prétextant (déjà) de venir en aide aux populations russophones et pro-kremlin d’Ossétie du sud et d’Abkhazie, deux provinces où évoluent des forces séparatistes entretenues par la Russie, Moscou envoie ses chars à l’intérieur de la Géorgie. L’affaire est pliée en cinq jours. Le monde a beau protester, et le président français d’alors, Nicolas Sarkozy, a beau offrir sa médiation, la Russie vient de modifier par la force le destin et les frontières de la Géorgie.  Officiellement toujours indépendante, la petite république du Caucase a en fait été réintégrée dans le giron de Moscou. Elle ne fera plus de vagues.

 Dimitri Medvedev, alors président d’une fédération de Russie dont Poutine est le premier ministre, en profite pour dicter sa « doctrine » affirmant que la Russie respecte le droit international mais que les « intérêts privilégiés » qu’elle a dans certains Etats proches de ses frontières, priment sur ce droit. Le monde est prévenu. Ces Etats et leurs alliés n’ont qu’à bien se tenir.

Russia Dimitri Medvedev and Vladimir Poutine

 D’ailleurs pour cette violation patente du droit international la Russie s’est à peine fait taper sur les doigts. Pas plus le président Obama que les beaux parleurs qui sévissent à Bruxelles, n’ont tenté de rétablir la Géorgie dans ses frontières internationales légitimes. Tous se sont docilement couchés.

 Au lieu de punir la Russie pour cet acte de guerre,  Obama a même proposé un « reset » des relations américaines avec Moscou, c’est-à-dire un nouveau départ vers plus de coopération…

% de oui)Barack Obama with Putin

 Bref la Russie de Poutine a violé le droit international mais personne ne lui en a tenu rigueur. Dès lors pourquoi ne pas récidiver… Ce sera fait cinq ans plus tard, cette fois en Crimée !

 La Crimée est une péninsule de vingt-cinq mille kilomètres carrés  et deux millions d’habitants (dont 65% de russes),  au sud de l’Ukraine bordant la mer Noire et la mer d’Azov. Elle a appartenu à la Russie de 1783 à 1954, date à laquelle Nikita Kroutchev, devenu le plus haut dirigeant soviétique, en fit cadeau à la république soviétique d’Ukraine, pour se concilier les faveurs de ses dirigeants. En 1991 lors de l’explosion de l’Union soviétique, la Crimée devint ukrainienne… au grand dam de la majorité de sa population qui n’a jamais cessé de se considérer « russe ».

 La Crimée abrite aussi le port stratégique en eau profonde de Sébastopol, point d’accès de la Russie au commerce international par la mer Noire et importante base navale russe. Certes le contrôle de cette base navale avait déjà été concédé à la Russie par l’Ukraine, mais Vladimir Poutine a voulu marquer sa mainmise sur cette terre. En 2014, alors qu’à Kiev les manifestants « pro-démocratie » de la place Maïdan demandent une ouverture vers l’ouest, lui, profite d’un référendum favorable au rattachement avec la Russie (96,7% de oui) pour annexer ce territoire.

Crimea pro russia referendum 2

 Il n’y a même pas de combat. Les populations russes de Crimée exultent. Pour elles, cette annexion est une libération. Mais pour la communauté internationale, il ne faut surtout pas le reconnaître. L’heure n’est pas au sentiment populaire mais au respect des règles internationales. Donc l’indignation s’impose. Barack Obama et les européens décrètent des sanctions économiques qu’ils jurent être drastiques. Sanction la plus spectaculaire : la Russie se voit exclue des réunions du « G8 » qui redevient un « G7 ». Une blague ! En attendant, le fait accompli demeure. La Russie de Vladimir Poutine vient de violer une deuxième fois en cinq ans le droit international et le prix réel qu’elle paye est dérisoire.

Vladimir-Putin-Grand-Krem-008

 Dès lors, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Il devient évident que l’Ukraine suivra sur la liste des reconquêtes russes. Que Poutine veuille reconstituer la défunte Union soviétique, ou qu’il veuille se protéger contre l’expansion de l’Otan, importe peu. Il a décidé d’user de son appareil militaire, surpuissant à l’échelle régionale, pour redessiner la carte à son avantage.

 En 2016, toutefois, Donald Trump devient président des Etats-Unis. Le monde entier, et Poutine lui-même, attendaient Hillary Clinton. Mais c’est le milliardaire de New York qui l’emporte avec un programme qui tient en un slogan : « restaurer la grandeur américaine ».

Donald Trump with cap make america great again

 Plus question pour les Etats-Unis de supporter les rebuffades et rodomontades de ses alliés européens, toujours heureux de voir l’Amérique venir à leur secours et payer pour leur protection face à la Russie, alors qu’eux-mêmes ne cessent de faire des affaires avec cette même Russie. Durant sa campagne Trump a qualifié l’Otan « d’obsolète ». Pour lui cette alliance, qui se justifiait du temps de la guerre froide, a perdu sa raison d’être avec la chute du mur de Berlin. Il est prêt à la dissoudre si ses membres ne mettent pas la main au portefeuille pour payer leurs arriérés.

Donald Trump president with Vladimir Putin 2

 Vladimir Poutine  se dit que Trump est un leader prêt à l’écouter. Il change immédiatement de tactique et se montre ouvert au dialogue. D’autant plus que Donald Trump partage avec lui un penchant pour l’action. Contrairement à Barack Obama,  il est prêt à prouver ses dires par des actes. Sous la présidence Trump, les Etats-Unis éliminent physiquement le chef de Daech, Abu Bakar al Bagdadi, et le commandant du corps des Gardiens de la Révolution, troupes d’élite iraniennes, le général Qassem Souleimani ! Quand Bachar el Assad utilise des armes chimiques contre ses concitoyens, il fait pleuvoir des dizaines de missiles sur la Syrie. Face à un circonstance similaire en 2013 et en dépit de mises en gardes verbales, Obama n’avait rien fait…

Barack Obama no strikes on syria

 Trump est autoritaire et brutal, délibérément. Poutine apprécie le personnage, le respecte et décide de travailler avec lui. A Paris, en novembre 2018, lors des cérémonies du centenaire de l’armistice de la première guerre mondiale, Poutine lèvera un pouce d’approbation en serrant  la main de Donald Trump. De 2017 à janvier 2021, sous la présidence Trump,  la Russie ne mènera aucune action agressive à l’encontre de l’Ukraine.

Donald Trump and Vladimir POutine nov 11 2018 Paris

 Mais quand Joe Biden entre à la Maison Blanche tout bascule ! Dans une de ses rares interviews télévisées, le nouveau président américain qualifie son homologue russe d’assassin (« killer »). Une insulte aussi inutile que vaine. Les relations entre les deux pays sont tendues en raison d’accusations (jamais prouvées) d’interférence russe dans la campagne présidentielle américaine. Leurs états-majors procèdent à d’insignifiantes gesticulations en expulsant tour à tour quelques poignées de diplomates. Mais côté américain le ton a changé. La Russie est à nouveau présentée comme le grand méchant ours et la consolidation de l‘Otan redevient une priorité stratégique.

 D’ailleurs à la mi-mars 2021 l’Alliance Atlantique organise des manœuvres militaires d’une ampleur sans précédent sur son front oriental. Nom de code de l’opération: « Defender Europe 21 ». En réponse, Vladimir Poutine positionne des troupes à la frontière avec l’Ukraine. Les Etats-Unis de Joe Biden laissent faire. Ils préfèrent dénoncer le sort d’Alexei Navalny, un opposant sans envergure en Russie, qui accuse le Kremlin d’avoir tenté de l’empoisonner…

 Dans la foulée et malgré ces griefs, Washington lève les sanctions imposées par Donald Trump contre le gazoduc sous-marin Nord-Stream 2  qui doit acheminer du gaz russe en Allemagne, sans passer par le Pologne ou l’Ukraine. Un atout économique et stratégique pour la Russie… et une nécessité stratégique pour l’Allemagne qui a abandonné le nucléaire et a désespérément besoin d’énergie bon marché. En voulant faire plaisir à son allié (l’Allemagne) le président américain vient de renforcer son adversaire (la Russie).

Joe Biden president behing a mask

 En juin, alors que les manœuvres de l’Otan prennent fin, Poutine maintient ses troupes déployées.

 Poutine et Biden se rencontrent en face à face lors d’un sommet à Genève. Biden vient avec ses fiches cartonnées qu’il lit mécaniquement. Poutine parle sans notes. A la fin de la réunion Biden esquive les journalistes. Vladimir Poutine tient seul une conférence de presse de plus d’une heure où il expose, à loisir et sans contradiction, les griefs de la Russie sur certains dossiers, dont l’expansion de l’Otan. Le sommet illustre de manière dramatique combien Poutine est maître de la situation. L’Amérique n’a plus de chef. Plus de direction. Biden est un pantin fatigué tout juste capable de relire, sans trop bafouiller, les notes de ses conseillers.

Joe Biden and Afghan withdrawal

 Un mois plus tard, le retrait des troupes américaines d’Afghanistan tourne à la débâcle. Jamais depuis le désastreux épisode de « Operation Eagle Claw », en 1980,  l’appareil militaire américain n’a paru aussi faible, déboussolé, incapable de la tâche la plus élémentaire,  l’évacuation de civils ! Ses chefs, il est vrai, dont le dirigeant du Pentagone lui-même Lloyd Austin, un Noir, se disent plus soucieux d’éradiquer les « suprémacistes blancs » en leurs rangs et d’imposer « l’équité » via l’enseignement de la « théorie critique des races », que de rester la plus redoutable machine de guerre au monde.

Lloyd Austin 1

 Poutine comprend qu’il peut tirer avantage de cette faiblesse. S’il veut imposer une modification du rapport de force avec l’Otan, le moment est venu car l’adversaire est un nigaud. Vladimir Poutine décide alors de mettre à exécution un plan minutieux, préparé de longue date, la redéfinition des relations de la Russie avec l’Otan selon des termes dictés par Moscou, ou bien la reconquête militaire de l’Ukraine, pour mettre en place sur le terrain ce qu’il n’aura pas pu obtenir sur le papier.

 Poutine demande deux choses : d’abord la garantie que l’Ukraine ne deviendra jamais membre de l’Otan ; ensuite la garantie qu’aucun missile à longue portée susceptible de toucher Moscou ne sera jamais déployé dans les pays frontaliers de la Russie. Ces deux demandes sont rejetées tout net. L’Otan lui répond qu’il n’appartient pas à la Russie de dicter la politique étrangère d’un pays souverain et que seuls les trente membres de l’Otan et l’Ukraine peuvent décider du cadre de leurs relations. Selon les termes employés par Jon Stoltenberg, secrétaire général de l’Otan : « La Russie n’a aucun droit de veto, ni aucun droit de regard, ni aucun droit d’imposer une sphère d’influence sur ses voisins. »

Nato general secretary Jens Stoltenberg

 Au regard du droit international c’est l’Otan qui a raison. Mais qu’en aurait-il coûté de mettre sur la table une possible neutralité de l’Ukraine ?  Une solution à la finlandaise. Un compromis diplomatique simple et facile. Ni l’Otan, ni les Etats-Unis, n’évoqueront ce point. Ils continueront de faire la sourde oreille aux demandes de Poutine. Or, Poutine n’a que faire du droit international… Il croit au rapport de forces et sur le terrain celui-ci lui est favorable. Car à y bien regarder l’Ukraine est isolée. Elle n’est pas (encore) membre de l’Otan. L’alliance ne fera rien pour elle en cas d’agression. Les Etats-Unis de Biden ne cessent de répéter qu’ils tiennent à « l’intégrité territoriale et à la souveraineté de l’Ukraine », mais ils n'enverront personne pour la défendre. Même pas pour lui vendre les armes qu’elle demande. Seul Trump avait vendu à l’Ukraine les missiles anti-aériens susceptibles de l’aider à lutter contre une attaque aérienne.

Ukraine president Zelensky

 Le 21 décembre 2021 les négociateurs russes présentent une série de documents à leurs homologues occidentaux, réitérant leurs demandes, et auxquels ne manquent que les signatures. Nouveau rejet des occidentaux.

 Dès lors la Russie ne va cesser de faire monter la pression. Début janvier 2022 ses troupes massées à la frontière ukrainienne et en Biélorussie dans le cadre d’exercices militaires communs totalisent cent vingt mille hommes. Des centaines de blindés, des véhicules de transport et des lanceurs mobiles de missiles à courte portée sont parqués tout autour de l’Ukraine. Y compris au sud, sur le territoire de la Crimée. A la mi-janvier Poutine ordonne l’évacuation de l’ambassade de Russie à Kiev.

Vladimir Poutrine Ukraine troop build up

 Bref tout est prêt pour une invasion. Pourtant personne ne croit sérieusement à une telle éventualité. Parce que personne depuis l’Allemagne Nazie d’Adolph Hitler en 1939 n’a osé engager des hostilités en Europe sans avoir été provoqué. Et parce que les demandes de la Russie ne sont ni nouvelles, ni non-négociables. Bref pour les observateurs, Poutine bluffe. Joe Biden promet des « sanctions sans précédent » en cas d’attaque de la Russie. Mais il s’empêtre dans son propos quand on lui demande ce qui pourrait constituer une « attaque ».  Et il ne fait rien pour empêcher qu’elle ne se produise.  Au contraire, début février, les services de renseignements américains annoncent une « invasion imminente ».  Ils en donnent même la date, le 16 février…  Chez les observateurs, l’incrédulité domine. Idem à Kiev où la population continue de vivre normalement sans penser à fuir quand il en est encore temps.

 Mais ces mises en garde successives des Américains ne sont accompagnées d’aucune mesure dissuasive. Le président Biden parle de « sanctions d’une extrême sévérité » en cas d’agression russe, mais il se garde bien d’imposer de telles sanctions de manière préventive. Bref, outre mettre les projecteurs du monde entier sur la Russie, il ne fait rien pour empêcher le pire, ni même pour aider son allié ukrainien à se défendre en cas d’agression.

Ukraine Russian troops invade 2022

 Finalement le 23 février Poutine décide de « franchir le Rubicon » et de lancer ses troupes à l’assaut de l’Ukraine. Sous couvert d’une opération limitée dans le Donbass, la partie russophone à l’est du pays, il bombarbe les centres de commandement militaires, franchit la frontière de toutes parts et positionne ses chars à la périphérie de Kiev. Son objectif est de  renverser le pouvoir et d’installer un régime à sa botte, comme celui de Viktor Ianoukovitch de 2010 à 2014 ou d’Alexandre  Loukachenko en Bielorussie. Le monde est mis devant le fait accompli car l’issue des hostilités ne fait guère de doute. Les forces de défense ukrainiennes ne sont pas de taille.

Ukraine russian invasion defense forces

 

 La faiblesse des Etats-Unis et du dispositif occidental pour protéger l’Ukraine éclate aux yeux de tous. Allié des Etats-Unis, l’Ukraine est abandonnée à son sort. L’Otan dont elle n’est pas membre ne peut bien sûr intervenir pour la défendre et personne ne veut ni mourir pour Kiev, ni prendre le risque d’une escalade, sachant que l’agresseur est une puissance nucléaire. D’autant que Vladimir Poutine a pris soin de prévenir tout zèle international : « Quiconque tente d’interférer avec nous doit savoir que la réponse de la Russie conduira à des conséquences auxquelles vous n’avez jamais été confronté dans l’histoire. »

 Non content de bafouer le droit international, il menace le monde d’une guerre nucléaire…

Ukrain russian invasion

 Pendant ce temps à Washington, le président Biden décrète de nouvelles sanctions qu’il affirme « être d’une sévérité exemplaire ». Mais elles apparaissent plutôt timides. D’ailleurs Washington décide de ne même pas suspendre ses importations d’hydro-carbure en provenance de Russie. Car, il faut le savoir, alors que les Etats-Unis de Donald Trump étaient totalement autosuffisants pour leur approvisionnement énergétique, les Etats-Unis de Joe Biden dépendent du reste du monde pour plusieurs millions de barils de pétrole par jour, dont près d’un million en provenance de Russie. Tout cela au nom de la lutte contre le réchauffement climatique… Difficile de faire la guerre à son ennemi quand on dépend de lui pour faire tourner ses usines !

 

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