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France-Amérique le blog de Gérald Olivier
5 janvier 2022

Assaut contre le Capitole de Washington: Que s'est-il vraiment passé le 6 janvier 2021 et pourquoi?

 Assault on Capitol January 6 2021

Ce 6 janvier 2022 le président Joe Biden fera une allocution spéciale pour marquer le premier anniversaire de l’envahissement du Capitole de Washington, le 6 janvier 2021. Il dénoncera à nouveau cette « attaque contre la démocratie américaine » et condamnera ses auteurs, qu’il assimilera à des « suprémacistes blancs » et autre « milices d’extrême droite » et ciblera en particulier celui qu’il estime responsable de cette attaque : le président d’alors, Donald Trump.

Le problème est que de nombreuses zones d’ombre demeurent sur ce qui s’est réellement passé ce jour-là, et en particulier sur la présence d’agitateurs plantés par le FBI parmi les manifestants,  sur les intentions réelles de ces derniers et sur le dispositif défensif mis en place pour protéger le bâtiment et les élus qui y siégeaient.

Donald Trump save America rally assault on Capitol 4

Les violences tragiques du 6 janvier 2021 sont une attaque inacceptable contre les institutions américaines. Elles doivent être condamnées. Toutefois, elles ont été mises en avant et exagérées pour servir de prétexte à d’autres attaques, tout aussi inacceptables, contre cette même démocratie américaine.

Depuis un an, un climat de peur et de défiance, largement injustifiées, continue de régner à Washington, tandis que  le département de la Justice, et son bras armé, le FBI, pratiquent une forme d’épuration politique, visant à anéantir tout un pan de l’opposition au pouvoir du parti Démocrate. L’objectif de ces agissements va bien au-delà de simplement réduire ces opposants au silence. Il s’agit d’éliminer Donald Trump et ses supporters du jeu politique et de garantir la pérennité au pouvoir du parti Démocrate par l’élimination de toute forme d’opposition.

 

Donald trump-rally-texas-2

S’il existe une menace contre la Démocratie américaine aujourd’hui, elle vient autant de ceux qui veulent ériger un parti unique, après avoir imposé une pensée unique, que de quelques énergumènes déboussolés en colère contre un système où ils ne se sentent plus représentés.

Retour sur les événements tragiques du 6 janvier 2021 et sur les douze mois de répression sélective écoulés depuis..

Le 6 janvier 2021, les deux chambres du Congrès américain devaient se réunir pour certifier les résultats de l’élection présidentielle du 3 novembre 2020. C’était l’étape finale du processus électoral américain. Habituellement c’est une simple formalité, le résultat étant connu et accepté de part et d’autre. Mais pas cette fois. Le scrutin de 2020 avait été contesté dans plusieurs Etats. Donald Trump, donné d’abord gagnant, puis battu à l’issue du décompte des votes par correspondance, particulièrement nombreux du fait de la pandémie de Covid-19, dénonçait des fraudes et refusait d’admettre la validité de la victoire de Joe Biden. Cette journée était sa dernière chance d’obtenir un inversement du résultat. Chance infiniment mince mais parfaitement légitime dans le cadre des institutions américaines. Si les élus du Congrès refusaient de valider les résultats de certains Etats, du fait des contestations en cours, il pouvait encore être légitimement déclaré vainqueur. C’était très peu probable mais cette chance existait et Donald Trump n’usurpait aucunement ses pouvoirs de président en défendant sa cause jusqu’au bout. Aussi avait-il invité ses supporters à se réunir devant le Capitole, siège du Congrès, pour faire entendre leur voix. Et il s’était déplacé pour les haranguer lui-même, les invitant à manifester leur colère de manière « pacifique et patriotique ».

Donald Trump save america speech jan 6

Ce qu’il ne savait pas c’est que à l’heure où il prononçait ces mots, la manifestation avait déjà dégénéré. En effet il parlait encore que le premier rideau de sécurité protégeant le Capitole avait été franchi par certains manifestants. La protestation pacifique tournait à l’émeute avant même d’avoir commencé. Rapidement une poignée de supporters de Donald Trump, ou prétendus supporters, ont franchi le cordon de police, enfoncé les portes du Capitole et envahi le bâtiment parvenant jusqu’au bureau de la présidente de la Chambre des Représentants, la Démocrate Nancy Pelosi.

assault on Capitole January 6 2021 2

 Cet envahissement a été filmé et retransmis en direct par toutes les télévisions américaines, et visionné dans le monde entier. Avec un effet déplorable sur l’image des Etats-Unis. Il dura un peu plus de trois heures de 12h50, heure locale à 16h10. A l’incitation du président Trump lui-même les manifestants ont quitté les lieux. Les élus du Congrès furent d’abord précipitamment évacués, puis purent reprendre leur session. Le débat et le vote du Congrès purent avoir lieu et tard dans la nuit, Joe Biden fut déclaré vainqueur de l’élection présidentielle 2020 avec 306 voix au Collège électoral contre 232 à Donald Trump.

Joe Biden on Afghanistan policy 1

Les institutions américaines ont donc prévalu ce jour-là. Les manifestants n’ont rien obtenu de ce qu’ils espéraient. Par contre, ils ont beaucoup perdu, et pour certains,  même la vie.

L’assaut contre le Capitole a fait quatre victimes parmi les manifestants dont une femme de 35 ans, Ashley Babbit tuée d’un coup de feu tiré par un policier du Capitole alors qu’elle-même n’était pas armée. Trois autres manifestants sont morts, deux d’une crise cardiaque, un troisième d’une overdose d’amphétamines (cause officielle contestée par certains).

Capitol Police

Un policier du Capitole de 42 ans, Brian Sicknick est décédé le lendemain. Sa mort d’abord attribuée à un coup d’extincteur à la tête, a été ensuite requalifiée de « naturelle » et due à un arrêt cardiaque. L’enquête a montré qu’il n’avait jamais été frappé, mais avait reçu un jet de gaz poivré au visage. Dans les mois qui suivirent plusieurs policiers du Capitole se sont également suicidés.

Depuis, cet événement tragique est entré dans le folklore politique américain.

Pour certains, il s’est agi de rien moins qu’une tentative de coup d’Etat par les supporters de Donald Trump, à l’incitation de Donald Trump. C’est ainsi que la chaine CNN qualifie l’événement à chaque fois qu’elle en parle, (c’est-à-dire pratiquement tous les jours) : « Trump’s failed coup »  ! Le coup d’Etat manqué de Trump.

Donald TRump save America Rally assault on capitol 2

La plupart des médias américains qualifient l’événement « d’insurrection armée » et d’attaque la plus violente contre la Capitale américaine depuis l’assaut des troupes anglaises en …1814! Si ce n’est qu’en 1814, les assaillants étaient tous des soldats, qu’ils étaient tous armés et qu’ils avaient incendié toute la ville. Alors que ce 6 janvier 2021, seuls quelques rares manifestants étaient armés, et que l’immense majorité des présents n’a rien cassé ou vandalisé…

Par ailleurs le Capitole de Washington a été l’objet d’autres attaques plus récemment. Pour rappel, en 1954 des indépendantistes portoricains s’étaient introduits dans la galerie de la Chambre des Représentants et avaient ouvert le feu sur les élus. Il n’y avait pas eu de mort mais plusieurs blessés. Les terroristes avaient été arrêtés, condamnés à perpétuité et finalement graciés par le président Carter en 1979.

Washington burned by British troops war of 1812

En 1971 et 1983 des militants d’extrême gauche étaient parvenu à placer une bombe dans le bâtiment du Sénat. Les explosions n’avaient fait que des dégâts matériels. Les auteurs de l’attaque de 1983 appartenaient à un groupuscule communiste « la conspiration de la résistance », et deux de ses membres, des femmes, avaient vu leur peine commuée par le président Bill Clinton en 2001, juste avant qu’il ne quitte définitivement la Maison Blanche…

Cette mansuétude des présidents Démocrates de l’époque contre des terroristes d’extrême gauche, contraste avec la sévérité des élus Démocrates d’aujourd’hui face aux quelques casseurs du 6 janvier.

D’autant que pour beaucoup d’Américains, surtout au sein du camp Républicain, ces escarmouches ne furent rien d’autre qu’une manifestation mal encadrée ayant dégénére. Le temps n’est pas si éloigné où les Américains considéraient le Capitole et la Maison Blanche comme « les maisons du peuple ». Longtemps les présidents élus ont ouvert la Maison Blanche aux électeurs notamment pendant les festivités de l’investiture. Venir dire à ses élus ce que l’on pense d’eux n’est pas un acte de sédition.

George Floyd Riots Seattle city hall overrun

Or, l’année 2020 fut marquée par des émeutes dans les grandes villes américaines, à l’incitation du mouvement Black Lives Matter, à la suite de la mort de Georges Floyd. Ces émeutes ont fait au moins vingt-cinq tués, plusieurs dizaines de blessés parmi les policiers et causé plus de deux milliards de dollars de dégâts matériels. Des dizaines de commissariats et des véhicules de police parfois avec leurs occupants, symboles de l’autorité de l’Etat, ont été incendiés. Certains ont qualifié ces violences d’actes « révolutionnaires », mais personne n’a parlé « d’insurrection », même si ces émeutes en avaient toutes les apparences. Les médias et les politiques, notamment la candidate à la vice-présidence des Etats-Unis, Kamala Harris, ont cautionné ces violences, et spontanément pardonné leurs perpétrateurs, invitant les Américains à payer pour leur défense.

Kamala Harris giggling

Mais rien de tel ne s’est produit pour les manifestants du 6 janvier. Tous ont été instantanément dénoncés comme des « terroristes de l’intérieur » et les peines les plus sévères ont été requises contre eux par le tribunal médiatique. D’où la perception chez certains Américains d’un « deux poids-deux mesures » dans la justice américaine d’aujourd’hui. Les émeutiers sont encouragés, voir adulés, quand ils sont de gauche, et impitoyablement pourchassés quand ils sont de droite…

George Floyd riots 2

Inévitablement cette situation peut déboucher sur des théories conspirationnistes. Et certains aux Etats-Unis voient dans les événements du 6 janvier un complot dirigé contre Trump et ses contre supporters par les élus Démocrates avec la complicité du FBI. L’objectif étant d’assimiler le premier à un dictateur en puissance pour le disqualifier du processus politique, et les autres à des « terroristes » pour les jeter en prison indéfiniment. Le journaliste vedette de la chaine Fox, Tucker Carlson, a produit un documentaire soutenant cette thèse, où il met en évidence la présence de très nombreux agents du FBI infiltrés parmi les manifestants, et infiltrés aux plus hauts postes de certaines des milices ayant pris part à l’assaut. Ces agents ont joué les « pousse au crime » avant la manifestation et surtout pendant, incitant leurs coreligionnaires à des violences, comme pour mieux les confondre par la suite…

C’est au passage une tactique éprouvée du FBI que d’inciter et aider à la planification d’un crime pour en confondre l’auteur… Avant même qu’il n’agisse.  

Tucker Carlson

Tucker Carlson a été sévèrement critiqué pour son documentaire, y compris par des sympathisants du parti Républicain. Sa thèse n’a pas suscité l’engouement et son documentaire a été banni par Youtube. Il n’en demeure pas moins que cet assaut contre le Capitole a donné naissance à la plus vaste opération de neutralisation politique menée par le FBI depuis sa création en 1935. Une opération qui dépasse largement tout ce que le FBI de J. Edgar Hoover avait pu entreprendre contre les sympathisants communistes à Hollywood au temps de la guerre froide…

Jay Edgar Hoover

Le nouveau Garde des Sceaux (Attorney General) du président Biden, Merrick Garland, a affirmé lors de ses audiences de confirmation que rechercher et faire condamner les responsables des violences du 6 janvier serait « sa priorité numéro1 » ! Des milliers d’agents ont été assignés à cette seule tâche. Un site web a été spécialement créé pour recueillir anonymement des informations et encourager  les dénonciations.

Merrick Garland

Depuis le 6 janvier 2021 plus de sept cents personnes ont été arrêtées et inculpées en lien avec cet assaut. La plupart l'ont été pour "violation de propriété" et "violences à agents". Pas pour tentative de coup d'Etat ! A ce jour cent-cinquante environ ont plaidé « coupable », souvent pour obtenir une réduction de peine comme cela se fait aux Etats-Unis. Soixante-dix ont été condamnées à des peines allant jusqu’à cinq ans de prison. Près de six-cents sont toujours en détention provisoire, sans possibilité de « bail », c’est-à-dire de remise en liberté contre caution, et parfois en isolement total.

Jacob Chansley, l’homme torse nu aux cornes de bison et au visage peint, dont la photo a été reprise dans le monde entier et qui est devenu le visage le plus célèbre de cet envahissement du Capitole a finalement été jugé pour « obstruction à une cérémonie officielle » et condamné à 41 mois de prison. Une peine étonnamment lourde pour une accusation somme tout bénigne et bien loin de celle de « tentative de coup d’Etat »…

Jacob Chansley 2

Nombre d’Américains, et presque tous les supporters de Donald Trump,  ne croient plus ni en l’indépendance de la Justice américaine, ni en son équité…

Par contre seules trois individus se sont vus inculpés de « conspiration ». Ils appartiennent tous les trois à la milice des « Oath Keepers », dont l’un des chefs est soupçonné d’être un informateur planté par le FBI…  Les accusations de « sédition » et d’insurrection » n’ont été retenues contre personne.

Oath Keepers 1

Au mois d’août 2021, après six mois d’enquête approfondie, le FBI a fini par reconnaître n’avoir trouvé « aucune preuve consistante » d’une « coordination antérieure aux événements » du 6 janvier et d’un « complot visant à renverser l’état ».

Si la justice elle-même ne retient pas l’accusation d’insurrection, pourquoi les médias américains continuent-ils à décrire ainsi cet événement ? Réponse : pour des raisons politiques.

Les Démocrates ont compris l’énorme avantage qu’ils pouvaient tirer des images chocs de l’envahissement et ils ne cessent d’en profiter avec la complicité de médias très complaisants. Car « ces images parlent d’elles-mêmes » comme ils disent. Les grandes chaines de télévision ont multiplié les pseudo-documentaires sensationnalistes jusqu’à l’ivresse. Les violences du 6 janvier sont devenues le prétexte à un assaut permanent contre Donald Trump et tous ses supporters afin de décourager les Américains de voter pour lui… Au cas où il reviendrait dans le jeu… .

Nancy Pelosi 3

Début juillet la Chambre des Représentants a établi une commission d’enquête spéciale (« select committee ») pour faire la lumière sur cette journée. Présentée comme une commission « bi-partisane », c’est-à-dire composée d’élus des deux partis et donc impartiale, elle devait compter sept élus Démocrates et cinq Républicains. Nancy Pelosi, présidente de la Chambre, a rejeté deux des élus Républicains désignés. Du coup, les trois autres se sont désistés. Pour sauver les apparences, Pelosi a alors invité deux élus Républicains notoirement opposés à Donald Trump (Liz Cheney du Wyoming et Adam Kinzinger de l’Illinois) à siéger auprès de leurs collègues Démocrates. De sorte que la commission spéciale de la Chambre, officiellement « bi-partisane », compte 100% d’adversaires de Donald Trump. Une parodie d’équité qui ne trompe aucun électeur. Elle poursuit néanmoins ses enquêtes par des auditions à sens unique systématiquement reprises par les grands médias. Le tout a toutes les apparences d’un cirque politico-médiatique digne de l’Union soviétique de Staline, pas des Etats-Unis de Washington et Jefferson…

Select committee on Jan 6th

L’objectif principal de cette commission est évidemment une condamnation sans équivoque de Donald Trump, comme responsable des incidents du 6 janvier, et un appel à son bannissement de la vie politique…, tout comme il a été banni de Twitter voici maintenant un an !

L’autre objectif est de maintenir l’attention des médias sur cette journée pour en faire un argument de campagne. Car 2022 est une année électorale, avec le renouvellement du Congrès à l’occasion des « midterms ». Et l’élection présidentielle de 2024 se profile déjà à l’horizon.

Donald Trump rally Ohio 2021

Or 2022 se présente mal pour les Démocrates, qui perdront vraisemblablement leur majorité à la Chambre et au Sénat, et 2024 est plus qu’incertaine. Trump domine toujours le parti Républicain et demeure le favori pour la nomination. Rappeler en permanence aux Américains ce dont il est capable est donc essentiel au narratif Démocrate. Car toutes les enquêtes et tous les pseudo-documentaires télévisés vont dans un seul et même sens, faisant porter le chapeau au seul Donald Trump. Et évitant toutes les questions embarrassantes. Qui sont pourtant encore nombreuses !

Pourquoi le Capitole était-il si peu protégé ce jour-là alors qu’il s’y déroulait une session de grande importance et qu’une manifestation de grande ampleur était attendue ?

Pourquoi madame le maire de Washginton D.C. la Démocrate Muriel Browser a refusé la présence de la garde nationale pour sécuriser le périmètre, alors que celle-ci lui avait été proposée ?

Muriel Browser Washington D

Pourquoi Nancy Pelosi,  présidente de la Chambre des Représentants a également refusé tout déploiement de la garde nationale, proposé par le président Trump lui-même ? Comme si elle avait souhaité « faciliter » la tâche des manifestants, pour mieux les confondre et les condamner après coup ?

Pourquoi le chef de la police du Capitole Steven Sund a-t-il affirmé la veille de l’événement (alors que de nombreux échanges sur les réseaux sociaux indiquaient des échauffourées à craindre) que ses troupes étaient « suffisamment nombreuses et bien préparées » pour affronter les manifestants quand ce ne fut clairement pas le cas ? (Sund a été limogé dès le 8 janvier)

Capitol-Police-Chief-Steven-Sund

Pourquoi certains manifestants étaient-il vêtus de bonnets orange identiques, alors que les membres de milices avaient convenu de ne porter aucun signe de reconnaissance ? Et pourquoi ces manifestants ont-ils été ignorés par les enquêtes du FBI et épargnés par les inculpations de la justice ?

Oath Keepers with orange hats on Jan 6

Sans surprise, la popularité du FBI auprès de Américains n’a jamais été aussi basse. Selon l’institut de sondage , Rasmussen, pour la première fois depuis sa création, une majorité d’Américains ne fait plus confiance au célèbre « bureau ». Ils sont seulement 46% a en avoir une « image positive ».  Et plus d’un Américain sur quatre (26%) en a une image « très défavorable ». Pour ceux-ci, « il existe à la tête du FBI un certain nombre de gradés qui agissent comme la gestapo personnelle de Joe Biden » écrit Rasmussen. Il existe bien encore quelques Américains qui apprécient le FBI, selon ce sondage. Ils s’identifient majoritairement à l’aile gauche du parti Démocrate.

Joe Biden president behing a mask

 

 

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Commentaires
C
Je vous ai vu sur France 24 English hier soir. Vos commentaires furent assez bien placés. Voulant en decouvrir un peu plus sur vous je dois dire que je maintenant horrifié. Encore un derangé du complot permanent. Suis surpris que vous soyez encore sur Politico, vos commentaires sont dignes de Fox News. Atterrant.
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