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France-Amérique le blog de Gérald Olivier
23 août 2020

Présidentielle USA: Pourquoi Joe Biden met les Démocrates mal à l’aise.

 Joe Biden malaise démocrate 2

Les dés sont jetés. Les Démocrates ont donc désigné Joe Biden comme leur candidat à la présidence des Etats-Unis pour l’élection du 3 novembre prochain. Ce choix était attendu. Il a été déterminé par les primaires, tout au long de l’hiver et du printemps. Mais ce choix ne convainc personne. Au contraire il met beaucoup d’électeurs Démocrates mal à l’aise.  Les médias n’en parlent pas, ou très peu. Non pas qu’ils ignorent ce malaise. Ils en ont parfaitement conscience. Mais ils en sont complices et ont donc décidé de ne pas l’évoquer…

Pourquoi ce malaise ? De quoi s’agit-il ? Du simple fait que dans des circonstances ordinaires,  la candidature de Joe Biden aurait fini dans les oubliettes du parti démocrate. Biden est non seulement un candidat faible, c’est un candidat à peine viable ! La question a été ouvertement posée de savoir si dans l’éventualité de sa victoire il serait en mesure de finir son mandat. Et il a, lui-même,  laissé entendre que tel ne serait pas son souhait ! Non qu’il vienne à décéder, mais simplement parce qu’il n’aurait plus les facultés intellectuelles nécessaires à la fonction.

Democratic National Convention 2020

Toutefois 2020 n’est pas une année ordinaire. La pandémie de coronavirus a bouleversé la vie des Américains. Elle a mis à mal l’économie du pays. Elle a affecté la façon dont les électeurs envisagent l’avenir. Et elle a engendré ce spectacle bizarre et surréaliste d’une convention nationale  par visio-conférence. Elle laisse planer la possibilité d’une journée de vote sans électeurs, ceux-ci ayant préalablement envoyé leurs bulletin par courrier. Et, bien plus préoccupant encore, elle laisse planer la perspective d’un scrutin sans résultat immédiat, faute d’avoir reçu tous les bulletins mis à la poste…

L’élection qui se profile n’est pas non plus une élection comme les autres tant la personnalité du président Donald Trump et sa politique, ont suscité d’opposition, de la part des Démocrates, des juges, du Congrès, des médias dominants et des militants d’extrême gauche actifs au sein des Etats les plus progressistes.

Donald Trump and Barack Obama at the White House 2

Face à ce contexte extraordinaire, les démocrates ont donc sciemment pris le risque de présenter Joe Biden parce qu’ils estiment que c’est avec lui qu’ils ont le plus de chances de parvenir à leur objectif : battre Donald Trump. Biden n’est pas un bon candidat et c’est pour cette raison qu’il a été choisi. Cette année, les Démocrates ne demandent pas aux électeurs américains de voter pour leur candidat, mais contre le président sortant. Il leur fallait un candidat lisse et malléable. Quelqu’un qui n’attire pas l’attention pour qu’elle se concentre sur son adversaires et ses défauts.  

Joe Biden malaise démocrate

Joe Biden est la personnification de ce paradoxe de la politique démocrate en 2020, c’est un homme vide et vidé de son énergie, mais devenu tellement transparent qu’il laisse indifférent et permet que la campagne soit exclusivement consacrée à attaquer Trump.  Biden est un candidat par défaut. Et jusqu’à présent, il a mené une campagne par défaut. Il est en tête des sondages parce qu’on ne le voit pas et parce qu’on ne parle pas de lui. Il existe parce qu’on le garde caché.

Ce faisant Biden est aussi une marionnette utile, un porte-manteaux pour les idées des autres. S’il est élu il sera inévitablement l’objet de toutes les pressions de la part de son entourage et particulièrement de l’aile gauche du parti.

Au bout du compte Biden est une incongruité politique, à l’image de l’incongruité de l’année 2020. Sur le papier, il n’était pas le meilleur des candidats démocrates. Il a néanmoins emporté la nomination. Il fait campagne pour devenir président tout en affirmant que sa colistière doit être prête à prendre la relève dès le premier jour si besoin !. Voila ce qui contribue au malaise qui entoure sa personne et sa candidature…

 Joe Biden in his basement 

Joe Biden est né le 20 novembre 1942 et s’appelle en fait « Joseph Robinette  Biden ». Oui ,  « Robinette » est son second prénom. Il le tient de sa grand-mère, dont c’était le nom de jeune fille et qui était d’origine française. Il y aurait eu un « Robinette » au sein des troupes de Lafayette…

Biden est né à Scranton, en Pennsylvanie, au sein d’une famille catholique. Son père était un homme d’affaire qui connut des hauts et des bas. La famille appartenait à la classe moyenne.  Biden fit des études d’histoire, de sciences politiques et d’anglais puis fit son droit à l’université de Syracuse et entama une carrière d’avocat en 1969. Il ne fut jamais un élève brillant, mais il savait se mettre en valeur.  

Il avait des ambitions politiques affirmées et, dès 1972 il se présenta à un siège de sénateur du Delaware, l’un des plus petits Etats de la côte Atlantique, entre le New Jersey et le Maryland. Son adversaire était un vieil homme politique républicain plus désireux de prendre sa retraite que de faire campagne et Biden créa la surprise en l’emportant d’extrême justesse.

Joe Biden young senator 2

Il devint ainsi à 29 ans et onze mois l’un des plus jeunes sénateurs de l’histoire américaine. Ce succès précoce fut cependant occulté par la tragédie qui le toucha dans la foulée. Son épouse et sa fille, âgée de 1 an, furent tués dans un accident de la circulation, quelques jours avant Noël. Ses deux fils, Beau et Hunter, furent blessés mais survécurent. Biden faillit tout lâcher et renoncer à son poste. C’est un homme meurtri, touché dans sa foi et en proie au doute le plus profond qui vint s’asseoir parmi ses pairs sénateur à partir de janvier 1973.

Il vécut pour ses fils et il lui fallut cinq ans pour se décider à fonder une nouvelle famille avec une autre femme, Jill. Entre temps il était devenu une des valeurs montantes du parti démocrate.

Biden se considérait comme un « libéral », au sens anglo-saxon, c’est-à-dire un « progressiste ». Mais le terme, dans les années 1970 -1980, n’avait pas le même sens qu’aujourd’hui. Biden avait fait campagne sur les thèmes d’alors : la fin de la guerre au Vietnam, les droits civiques des noirs, une couverture santé universelle (déjà), et la lutte contre la pollution.

Joe Biden senator

 A l’image de son Etat, le Delaware, qui était esclavagiste avant la guerre de Sécession, Biden était très prudent sur les questions raciales,  Il s’opposa au « busing », c’est-à-dire au transport obligatoire des élèves d’un quartier à un autre pour imposer la mixité dans les écoles.  Catholique il était également opposé à l’avortement. Une question fondamentale alors et encore débattue aujourd’hui. Dans les années 1990, il prit position contre l’intégration des homosexuels dans l’armée et contre le mariage gay, rejoignant même le camp républicain pour soutenir une loi dite « de défense du mariage ». Ses positions ont évolué avec le temps. L’armée n’est plus regardante quant à l’orientation sexuelle dans ses rangs, et c’est sous la présidence Obama, alors que Biden était vice-président, que le mariage homosexuel fut autorisé aux Etats-Unis.

Joe Biden with Jimmy Carter

 Ses accomplissements au sénat sont peu nombreux. Il n’a pas laissé de texte de loi majeur derrière lui. Par contre, c’est lui qui présidait la commission judiciaire du sénat qui rejeta la nomination à la Cour Suprême du juge Robert  Bork, en 1987, jugé trop conservateur,  et  approuva celle de Clarence Thomas, en 1991. Dans les deux cas Biden fut critiqué. Par les Républicains en 1987 et par les Démocrates en 1991. Ces deux audiences sont restées comme les nouveaux modèles du processus de confirmation : acrimonieux, partisan, politisé et plus proche du procès médiatique que de l’enquête de personnalité.  

Joe Biden senate judiciary committee

Membre de la commission des affaires étrangères, Biden s’est régulièrement singularisé par ses prises de position à contre-courant. Ainsi, en 1991 il s’opposa à la première guerre du Golfe. Dans le même temps il prônait une intervention aux côtés de l’Otan dans le conflit yougoslave et soutint les bombardements de la Serbie en 1999. En 2002 il fut favorable à la seconde intervention en Iraq, mais s’opposa au « sursaut » (« surge »), c’est-à-dire au renforcement des troupes cinq ans plus tard. En mai 2011, il était dans la pièce lors de la capture et de l’exécution de Ben Laden, mais lui-même s’était opposé à cette opération commando!

Barack Obama war romm ben laden capture

 Et bien sûr Biden a eu des ambitions présidentielles. Une première fois en 1988. Il avait 44 ans, et le moment semblait idéal. Ronald Reagan achevait difficilement son second mandat empêtré dans le scandale « Iran-Contra » ( des  ventes illégales d’armes à l’Iran dont les profits servaient à financer les combattants antisandinistes au Nicaragua). Son successeur désigné George Bush manquait de charisme et de vision. La Maison Blanche était à portée de main des Démocrates. Ils furent d’ailleurs nombreux à sentir l’opportunité et le pauvre Biden se retrouva noyé dans la masse, débordé par l’enjeu.

joe_biden_1987 campaign

Lorsqu’il déclara sa candidature en 1987 Biden apparut comme l’un des concurrents les plus à suivre. Il s’était fait une réputation grâce aux audiences du Juge Bork pour la Cour Suprême (tout comme Kamala Harris s’est faite découvrir du grand public américain lors des audiences du Juge Kavannaugh en 2018). Il avait un charme naturel, une expression aisée, des positions centristes susceptibles de plaire aux électeurs indépendants. Bref il avait des atouts majeurs. Mais sa campagne fut désastreuse. Pour commencer il embellit son CV de diplômes jamais obtenus ! Ce que la presse s’empressa de pointer du doigt. Puis on s’aperçut que ses discours de campagne, n’étaient pas toujours les siens ! Biden s’inspirait librement des discours et formules d’autres leaders politiques jusqu’à les plagier. Sa candidature vécut le temps d’un été. Devenu la risée des médias, il se retira en septembre 1987.

Vingt ans plus tard, il décida de tenter à nouveau sa chance. Le moment s’y prêtait à nouveau. George Bush finissait très difficilement son second mandat. Le pays affrontait une crise financière majeure, et était empêtré dans deux guerres sans fin en Afghanistan et en Iraq. Les Républicains étaient au fond du trou. En 2008, il était acquis que le président serait Démocrate. Quiconque obtiendrait la nomination Républicaine serait envoyé au casse-pipe. Ce fut John Mc Cain ! Le casse-pipe, il connaissait…

Joe Biden across rthe ages

Pour ce second assaut vers la Maison Blanche, Biden avait révisé ses classiques et cherché à éviter les erreurs de 1988. Il apparut sérieux, posé, au fait de ses dossiers et des questions du moment, mais il peina à susciter l’enthousiasme. Et pour cause ! Il avait face à lui Hillary Clinton, poids lourd du parti Démocrate soutenu par la finance newyorkaise et tout l’appareil du « Clan Clinton »,  et un jeune sénateur noir qui fascinait les médias et captait toute l’attention, Barack Obama.  

Joe Biden & Obama 2

Biden ne commit pas d’erreur majeur mais lors du premier scrutin, le caucus de l’Iowa, il finit 5e,  loin derrière ses concurrents. Le soir même il jetait l’éponge.

Biden voulait se présenter en 2016. Mais Hillary le devança et fut instantanément catapultée en tête des sondages. Pour les Démocrates, c’était son tour. Biden renonça plutôt que d’aller à une défaite annoncée.

Hillary Clinton 2016

Il dut donc attendre quatre années supplémentaires pour tenter à nouveau sa chance. Mais il allait désormais sur ses 76 ans. Après de longs mois d’hésitation Biden annonça sa décision en mai 2019. Il devint instantanément le favori des sondages.

Néanmoins Biden eut, comme par le passé, du mal à se situer et à trouver un message cohérent à mettre en avant.  Donné favoris, il devint la cible commune de tous ses concurrents, et dut notamment affronter des accusations de racisme de la part de Kamala Harris, celle-là même qu’il a aujourd’hui désignée comme sa colistière…

Joe Biden & Kamala Harris behind masks

Il fut aussi la cible d’attaque de la part de Donald Trump et de ses partisans concernant les activités de son fils Hunter, en Chine et en Ukraine. De 2009 à 2017 Hunter a en effet profité de la fonction de vice-président de son père pour l’accompagne lors de visites à l’étranger et nouer des contrats au bénéfice de ses sociétés. Il a personnellement touché plusieurs millions de dollars pour divers émoluments, et ses sociétés ont bénéficié de plusieurs milliards de dollars d’investissements de partenaires chinois et ukrainiens. Bien que juridiquement légales ses transactions évoquent un détournement népotique du pouvoir.

Joe Biden with son Hunter

Cela a d’ailleurs été maintes fois reproché à Joe Biden. Pas seulement au sujet de Hunter. Depuis son entrée en politique, il y a bientôt cinq décennies, Biden a fait profiter son épouse, sa sœur, son frère, ses fils puis ses neveux de ses activités en leur confiant des contrats rémunérés pour ses besoins en communication, en logistique, ou pour  la direction de ses campagnes. Ce souci d’enrichir la famille a atteint des sommets inégalés dans le cas d’Hunter. Il se pourrait que ce dossier refasse surface avant le scrutin du 3 novembre.

Joe Biden + wife & sister

Ayant perdu de sa verve, le pas plus hésitant, les gaffes verbales (une marque de fabrique pour Joe Biden) toujours plus nombreuses, Biden fit une piètre campagne et obtint des scores désastreux lors des premiers scrutins des primaires. Il termina 4e dans l’Iowa et 5e dans le New Hampshire. Dans le Nevada il fut distancé de vingt points par Bernie Sanders. La logique aurait voulu qu’il se retire. D’autres l’auraient fait. Il a persisté, confiant que le vote de la Caroline du Sud, prévu  le 22 février, lui serait enfin favorable. Ce fut le cas. Il termina en tête de cette primaire avec 40% des voix. Ce vote fut réellement historique. En trois candidatures à la Maison Blanche couvrant plus de trois décennies, c’était la première fois que Joe Biden remportait une primaire ! Cela suffit à relancer sa course et à valider sa candidature auprès des dirigeants du parti Démocrate.

Bernie Sanders 2016 Poing levé

Car ceux-ci étaient alors face à un dilemme. La priorité du parti Démocrate en 2020 est de battre Donald Trump en novembre. Cet objectif domine tous les autres. Les Démocrates veulent à tous prix éviter un second mandat, après avoir tout fait pour écourter le premier. Peu importe qui bat Trump, tant que Trump est battu… Or en cet hiver 2020, les deux candidats les plus en vue étaient Bernie Sanders et Elizabeth Warren, jugés tous deux comme ayant le moins de chance de battre Trump, car trop à gauche pour attirer le vote des électeurs Indépendants. Le Parti souhaitait qu’un candidat centriste émerge et l’emporte. Or les trois candidats qui personnifiaient ce courant, manquaient d’envergure et se partageaient les miettes laissés par les deux autres candidats. Le DNC alla même solliciter l'ancien maire de New York, Michael Bloomberg, pour qu’il se lance dans la course, et devienne ce candidat centriste rassembleur.

michael bloomberg campaigning

Bloomberg s’obligea, mais sa campagne fut désastreuse. De sorte qu’après les quatre premiers scrutins des primaires, Sanders semblait le mieux placer pour emporter la nomination. Le DNC prit alors les choses en main et s’adressa en privé aux deux concurrents centristes de Biden : Amy Klobuchar, sénatrice du Minnesota  et Pete Buttigieg, maire homosexuel de South Bend, dans l’Indiana, pour leur demander de se retirer, avant les scrutins du supermardi, prévu le 3 mars afin que Biden rassemble sur sa seule personne tous les votes des Démocrates centristes et soit capable de résister à Sanders, voire de le battre.

Les deux candidats acceptèrent. Sans que les contreparties de cet accord soient connues. Le 1er mars Buttigieg se retira pour soutenir Biden. Klobuchar l’imita le lendemain. Bloomberg fit de même le 4 mars et Warren à son tour le 5. En l’espace de quelques jours, le champs fut totalement dégagé ne laissant en lice que Sanders et Biden. Le premier était en tête au décompte des délégués mais il était isolé. Biden était à la traine mais il avait derrière lui tout l’appareil du parti. L’issue de l’affrontement laissait peu de doutes. La pandémie de Covid 19 est venu semer un peu plus le désordre dans les primaires et c’est dans la quasi-indifférence que Joe Biden a finalement emporté la nomination.

Joe Biden and Family 1

D’où un sentiment de malaise diffus chez les électeurs et observateurs. Biden avait été adoubé par le parti avant de l’avoir emporté dans les urnes. Les votes sont venus confirmer le choix fait par les instances. Les électeurs se sont pliés à ce choix, mais ils l’ont fait sans enthousiasme. Presque par dépit.

Depuis ce malaise transparaît à chaque intervention du candidat Biden. La convention nationale qui vient d’officialiser sa nomination a été un échec. Le choix de la « visio-convention » n’a pas fonctionné à l’écran. Les audiences n’ont pas été au rendez-vous. Biden a réuni 22% de téléspectateurs de moins qu’Hillary Clinton en 2016, 40% de moins qu’Obama en 2008.

Cela suffira-t-il pour battre Trump le 3 novembre. C’est peu probable. Mais dans le contexte de 2020 et avec une quantité inhabituelle de votes par correspondance, tout est encore possible.

 

 

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Commentaires
L
J'ai laissé précédemment un commentaire sur cet article, il est important que je précise que je n'avais pas lu celui sur Kamala Harris, ce qui avec un renvoi à celui-ci aurait pu épargner aux éventuels lecteurs quelques lignes de ma part.<br /> <br /> Bonne gymnastique intellectuelle à toutes et tous. Il paraît de plus en plus évident que l'information objective devient une véritable discipline sportive et n'est pas loin du parcours du combattant pour qui veut tenter de se forger sa propre opinion sans tomber les travers du cerveau qui a tendance à croire ce qui lui plait.
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L
Salutations cordiales.<br /> <br /> La machinerie démocrate n’aurait-elle pas intérêt à faire élire ce vieux monsieur Joe Biden afin que dès les premières semaines ce dernier cède sa place, selon le moyen technique le plus approprié, à la vice-présidente Kamala Harris ? Une manière de mettre en place cette personne dont la probabilité d’être élue était beaucoup plus faible que J.Biden pour battre D.Trump. Ce serait un sacré doublé, « femme noire » présidente des États-Unis. Dans le climat de propagande LGBT et de racisme antiblancs sur fond d’un traçage-marquage de populations sous couvert sanitaire, cette potentielle vice-présidente peut favoriser le mouvement transhumaniste à fondement eugéniste tout en endormant la vigilance des esprits des minorités et des masses, tout au moins pour le peu qu’il en reste. Un petit coup d’esbroufe après les élections, un dégonflage de pression sociale par quelques tours de manipulation d’illusionnistes, quelques saupoudrages d’étoiles et de paillettes en USD et c’est reparti pour un grand bon vers le programme qui patinait dans la semoule avec la surprise D.Trump.
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